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Bénin : Louis Vlavonou s’oppose à une loi qui dépénalise l’avortement, voici ses raisons

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Le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou s’est opposé à une loi qui dépénalise l’avortement. Le débat a été fait le vendredi 08 octobre 2021, lors de l’ouverture du séminaire de renforcement des capacités des parlementaires sur l’amélioration de l’environnement institutionnel et législatif en faveur des droits à la santé sexuelle et de la reproduction au Bénin.

L’Assemblée nationale du Bénin attache un intérêt particulier et encourage fortement toutes les initiatives relatives à l’éducation de la santé sexuelle et de la reproduction. Mais il convient de souligner selon Louis Vlavonou que la santé ainsi que les droits sexuels et reproductifs revêtent une importance essentielle pour rendre les femmes et les filles autonomes.

C’est pour cette raison qu’iil s’oppose contre une loi qui encourage l’avortement. “Il me paraît encore plus capital de nuancer que celles-ci ont le contrôle et la pleine capacité de décider de façon libre et responsable, de leur vie sexuelle, mais attention ! Lorsqu’on veut décider de façon libre de sa vie sexuelle, il faut en assurer les conséquences : c’est pourquoi, lorsqu’une grossesse survient, il faut en assumer les conséquences et ne pas chercher à avorter”, a-t-il expliqué.

Pour Louis Vlavonou, la santé et les droits sexuels et reproductifs signifient que les filles et les femmes ont le contrôle et la pleine capacité de décider de façon libre et responsable, de leur vie sexuelle. Mais attention, lorsqu’on veut décider de façon libre de sa vie sexuelle, il faut en assumer les conséquences et lorsqu’une grossesse survient, il faut en assumer les conséquences et ne pas chercher à avorter.

Les 14 raisons qui justifient l’opposition de Louis Vlavonou


1- L’avortement est la mort d’un « tout petit », même si on ne le voit pas : Chacun de nous a été comme lui (embryon). Et c’est parce qu’on nous a laissés vivre et prendre de la forme que nous sommes devenus ce que nous sommes aujourd’hui.

2- L’avortement est la négation de la vie à un enfant. Qui sommes-nous pour décider de la vie de quelqu’un et surtout du « tout petit » ?

3- L’avortement est aussi la négation du droit d’un enfant à la vie. Plus il est petit, plus nous devons le défendre. C’est cela notre devoir en tant qu’élus du peuple. D’ailleurs, les législations antérieures sur les droits des enfants, tant dans le code de la famille que dans le code de l’enfant le recommandent. Nous devons continuer à aller dans ce sens pour protéger celui qui est sans défense.

4- L’avortement est la mort d’un enfant qui provient du peuple : Ce peuple ne nous a pas accordé sa confiance pour le tuer, mais pour le protéger à partir de la protection de ses enfants.

5- Dans le même ordre, l’avortement concerne la femme : C’est vrai que le protocole de Maputo du 11 Juillet 2003 sur la santé reproductive lui donnait déjà le droit à l’avortement en cas de viol ou de risque de mort. Aujourd’hui, on veut lui permettre d’avorter dans toutes les circonstances où elle ne voudra pas garder l’enfant conçu et déjà là. Mais se pose-t-on la question de savoir toutes les retombées de l’avortement sur sa santé physique et mentale ?

A part les risques de santé où on peut comprendre la pratique, ce serait dangereux de mettre dans les mains de la femme un outil pour détruire la vie en sa qualité de mère censée la protéger. Elle ne peut le faire sans que cela ait des répercussions sur son mental. Nous devons la protéger et penser à d’autres moyens par lesquels elle peut valablement réguler ses naissances sans pour autant attenter à la vie du tout petit et à sa propre vie.

6- L’avortement est une négation de l’égalité entre l’homme et la femme : La légalisation sur l’avortement sera l’occasion pour de nombreux hommes d’imposer l’interruption ‘’volontaire’’ de la grossesse à leurs femmes ou à leurs compagnons. Ainsi, pour un projet de procréation ou pour un parti de plaisir commun, c’est à la femme qu’il reviendra d’en porter tout le fardeau, plus que celui qu’elle porterait si elle gardait sa grossesse.

7- Dans sa santé physique : L’IVG sous toutes ses formes est une intervention dans l’utérus de la femme. Cette pratique fait partie des causes majeures du cancer de l’utérus chez la femme, des difficultés à concevoir dans le futur … etc. o Dans sa santé Morale : Les femmes en principe et les femmes africaines en particulier ont avec le fruit de leurs entrailles (vivants ou morts) un lien surnaturel. Lorsqu’elles avortent volontairement ou non leur bébé, elles en gardent toujours, tôt ou tard, des séquelles d’ordre spirituel aux manifestations diverses.

Et lorsqu’à cela s’ajoute la perception de l’acte comme peccamineux (la conscience du péché), la conscience morale engage avec la pauvre femme une accusation sans fin, qui se solde par des blessures profondes que la femme garde toute sa vie durant ; et qui s’accroit au-fur et à-mesure que la femme africaine avance en âge. On l’aide à préparer pour elle-même une vieillesse de regret et de chagrin qu’elle murmure au cours de ses dernières années, jusqu’à ses dernières heures.

8- L’avortement est une idéologie qui ne rejoint pas notre culture : Cette dernière est vitaliste et promeut la vie sous toutes ses formes à travers un réseau de solidarité. Aller dans le sens imposé par l’idéologie occidentale, c’est renier notre culture dans ses valeurs essentielles.

C’est donc un mimétisme qui coûtera plus cher à l’Afrique qu’à l’Occident, car, chez nous, l’avortement est sans fondements culturels : La preuve est que tous les motifs qu’on pourrait avancer dans un projet ou proposition de loi, serait une collection de stéréotypes d’arguments donnés çà et là dans d’autres contextes, sans aucune référence aux éléments socio- anthropologiques de notre milieu. On ferait ce projet au nom de quel peuple ? Est-ce vraiment ce qui le préoccupe maintenant ? N’est-ce pas tout ce que nous savons déjà ?

9 – La législation de l’avortement est une idéologie que l’Occident veut imposer au monde : En tant que peuple souverain, nous devons montrer notre indépendance et exercer notre liberté à la mesure des enjeux de notre société. Doit-on faire la même chose quand on sait que nous avons notre culture et nos valeurs à défendre ?

10- La législation sur l’avortement est un axe du complot de l’Occident contre les pays pauvres, contre l’Afrique : La Nouvelle Ethique Mondiale. Nos récentes indignations voire révoltes face aux accablantes révélations de l’occident contre les pays en développement aux détours de la pandémie du COVID-19 montrent que nous avons une vive conscience de ce qui se trame contre nous. Mais la propagande de la légalisation de l’avortement avec tous ses corolaires fait partie de la stratégie mise en place par « La Nouvelle Ethique Mondiale » pour DECONSTRUIRE nos valeurs (dont ils redoutent les performances de développement en Afrique) et RECONSTRUIRE à la place les contrevaleurs dont leurs cultures sont victimes aujourd’hui. C’est quand-même surprenant que nous semblions changer de grille de lecture face au sujet qui nous préoccupe !

11- L’avortement est la mort d’une société : Partout où la pratique a eu cours, la société a vieilli. L’Occident a connu des décennies de cette pratique. Aujourd’hui, elle s’en mord le doigt. Nous devons faire attention. Car la vie d’une société prospère dépend de la vitalité de l’enfance et de la jeunesse. Nous avons besoin de bras valides pour le développement. Car « Il n’y a de richesse que d’hommes » (Adrien HOUNGBEDJI).

12 – Pour finir, il faut dire que, ayant une pratique religieuse ou non, en Afrique (particulièrement au Bénin), nous sommes tous des croyants et devrons avoir la crainte de Dieu. Dieu seul est maître de la vie et de la mort.

13- Tout cela ne veut cependant pas dire que nous ne devons pas penser à la rationalisation de notre population. Il faut prendre d’autres moyens que celui de l’avortement :
o d’abord se poser la question de savoir comment lier la démographie et le développement. o définir une politique nataliste équilibrée.

14- choisir et développer les méthodes de planification familiale naturelle qui respectent l’enfant à naître, la dignité de la femme, la sacralité de la vie et garantit la communication au sein du couple. Exemples de l’Ile Maurice.

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