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Opposants politiques en prison au Bénin : la demande d’un député français à Emmanuel Macron

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Dans une correspondance adressée au ministère des Affaires étrangères, le député français Hubert Julien-Laferrière interpelle le gouvernement français sur la position de France concernant la situation des opposants en exil et placés en détention provisoire au Bénin.

L’incarcération de l’opposante Reckya Madougou et plusieurs autres opposants en exil et en prison inquiètent un élu français, précisément le député Hubert Julien-Laferrière, membre de la Commission des affaires étrangère. Il cherche à comprendre la posture de la France vis-à-vis du traitement infligé à Reckya Madougou et à tous les autres opposants au régime de Cotonou.

Dans sa correspondance, l’élu français présente une situation inquiétante du respect des droits de l’homme au Bénin et interpelle le gouvernement français. “Notre pays ne peut-il pas faire entendre sa voix pour que le Bénin puisse mettre en place un traitement équitable de ses prisonniers politiques et ainsi resté l’Etat démocratique est depuis de nombreuses années ? , a demandé Hubert Julien-Laferrière.

Une centaine d’opposants politiques détenus

À part Reckya Madougou le député fait constater que tous les « détenus politiques » dont Joël Aïvo sont soumis à des conditions d’incarcération « humiliantes et indignes ». Pour lui, « Depuis le 14 octobre 2021, le Bénin a rejoint le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, mais le Conseil d’Etat français l’exclut de la liste des pays « sûrs » Le pays se retrouve donc dans une situation particulière avec une centaine d’opposants politiques détenus dans des conditions indignes dans ses prisons », déplore Hubert Julien-Laferrière.

Joël Aïvo, candidat recalé à la présidentielle d’avril 2021 avait été interpellé le 15 avril 2021, dans une embuscade, sur le pont de Godomey puis placé sous mandat depuis le 16 avril dernier. Il est poursuivi par la Criet pour « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’État ».

Placée en détention provisoire, l’ancienne ministre de la justice Reckya Madougou avait été interpellée dans les mêmes conditions que Joël Aïvo. De retour d’un meeting politique, elle avait été coincée et embarquée par un détachement de la police républicaine sur le pont de Porto-Novo.

Elle est poursuivie par la juridiction spéciale (Criet) pour financement d’actes terroristes. À noter que la Criet a programmé le procès de l’universitaire Joël Aïvo pour le 6 décembre et celui de Reckya Madougou pour le 10 décembre 2021.

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