En France, la section de recherche de la gendarmerie de Lille a interpellé cinq personnes, dont quatre ressortissants béninois, accusées d’escroquerie à l’encontre d’une quarantaine de victimes via l’usurpation d’identité de sociétés de matériel agricole et de BTP. Ils sont placés sous contrôle judiciaire, avec la compagne française d’un des Béninois.
Pour avoir usurpé d’identité de sociétés de matériel agricole et de BTP, cinq personnes, dont quatre ressortissants béninois, ont été arrêtées en France à l’issue d’un an et demi d’enquête de la section de recherche de la gendarmerie de Lille. Déférés au parquet de Dunkerque ce jeudi, ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec un cautionnement de 1.000 à 5.000 euros, assorti notamment d’une interdiction de sortie du territoire et d’émission de chèques, a rapporté le site d’information 20minute.fr.
Matériel fictif
Les cinq personnes arrêtées sont tous poursuivies pour des faits d’escroquerie en bande organisée et blanchiment. En ce qui concerne leur mode opératoire, les quatre ressortissants Béninois et la française auraient usurpé l’identité numérique de quatre entreprises qui n’ont pas de site internet. Ainsi, ils auraient réussi à piéger des clients à qui ils proposaient d’acheter du matériel fictif. Une quarantaine de personnes physiques et morales, en France, Europe et jusqu’aux États-Unis sont tombées dans le piège.
Le préjudice est estimé à 520.000 euros, mais le gain réalisé serait supérieur à ce montant. Les enquêtes ont commencé quand un client est allé réclamer à l’une des entreprises dont l’identité est usurpée, le tracteur qu’il croyait avoir acheté. C’est ainsi que la gendarmerie de Lille a démantelé ce réseau suspecté de vendre du matériel fictif en usurpant l’identité de sociétés de matériel agricole et de BTP à l’issue d’un an et demi d’enquête. Selon le parquet de Dunkerque, le cerveau du réseau serait au Bénin.
