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Bénin – Virgile Ahouansè en garde à vue : Me Barnabé Gbago fait le point de son audition

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Le journaliste Virgile Ahouansè a été placé en garde à vue ce mardi suite alors qu’il répondait à une convocation à la brigade criminelle. Le point de son audition a été fait par Me Barnabé Gbago et rapporté par Crystal News.

Virgile Ahouansè n’est plus libre de ses mouvements. Après plus de huit heures à la brigade criminelle ce ce mardi 20 décembre 2022, il lui a été notifié sa garde à vue pour diffamation. Les raisons de sa détentions sont liées à l’enquête réalisée il y a environ une semaine, précisément le mercredi 14 décembre 2022 et diffusée sur la radio en ligne crystal-news dont il est le directeur à l’Information. L’enquête évoque des exécutions sommaires à l’EPP de Dowa Centre, une école située à Porto-Novo, la capitale du Bénin.

Il a montré que tout ce qu’il disait était vrai …

Après son audition et sa garde à vue, l’un de ses avocats, Me Barnabé Gbago a exprimé sa déception. “On est découragé parce que pour avoir diffusé des informations sur ce qui s’est passé à l’EPP Dowa, Virgile Ahouansè que nous connaissons tous a été placé en garde à vue. On la suivi de bout en bout, les questions qui lui ont été posées et les réponses données, à notre avis ne valent pas une garde à vue”, a-t-il souligné. Il rassure que Virgile Ahouansè a justifié son enquête et a fait exception de vérité. “Il a montré que tout ce qu’il disait était vrai”, a-t-il précisé.

(L’exception de vérité est un terme juridique du droit français qui indique qu’une personne poursuivie pour diffamation pourrait échapper à une condamnation si elle prouve la vérité de ses allégations. Cette exception de vérité est prévue par l’article 35 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 Ndlr)

D’après les informations de Me Barnabé Gbago, Virgile n’est pas la première personne a évoqué ce sujet. “La commission béninoise des droits de l’homme, le journal La Flamme, tous ces organismes ont dénoncé ce que lui même il a dénoncé, et pourtant, tous les autres sont en liberté et Virgile a été mis en garde à vue”, a-t-il déploré.

Les chefs d’accusation , des témoins se dédient

L’avocat confie que le journaliste Virgile Ahouansè est accusé de diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, alors que dit-il “il ne s’agit pas de fausses informations, il a prouvé pendant que nous étions là que ce sont des informations que des témoins qui étaient sur place ont vu, malgré cela, on a dit non, qu’il doit répondre devant la loi”.

Pour ce faire, Me Gbago pense que les choses se compliquent pour le journaliste Virgile Ahouansè d’autant plus que les témoins ont changé de versions. “Il est en détention, il sera déféré certainement à la Criet. Face à un journaliste et un gardien qui a affirmé et s’est dédit après, on va accorder foi au journaliste ou au gardien? C’est un faux problème, ces gens qui se dédisent face à la police. On les a mis en garde à vue et ils ont pris peur. C’est dommage qu’un journaliste qui a sa carte de presse soit en garde à vue”, se désole t-il faisant référence à la dépénalisation du délit de presse au Bénin.

Pour rappel, l’enquête en question évoque des exécutions extrajudiciaires perpétrées par la Police Républicaine. “La dernière en date s’est produite à Porto-Novo dans une école primaire publique en pleine agglomération. C’était le 17 novembre 2022 à l’école primaire publique de Dowa Centre. Plusieurs personnes auraient été froidement abattues, les corps emportés”, peut-on lire dans l’article qui a été accompagné d’un audio de plus de 7 minutes.

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