Des mandats d’arrêts ont été délivrés contre plusieurs responsables de la tontine «Adogbè» à Porto-Novo, dans le département de l’Ouémé. Plus de 600 plaintes sont déposées contre ces responsables actuellement en cavale avec les sous collectés.
La tontine dénommée «Adogbè» a encore fait de victimes à Porto-Novo après le département du Zou. Plusieurs victimes ont envahi l’entrée du Tribunal de Porto-Novo ce mercredi 02 février 2022 pour se faire entendre et réclamer leurs sous cotisés.
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Les premières victimes ont constaté la supercherie en décembre 2021, mais certains se sont rendus compte dès le début de l’année 2022. Au micro de Frissons radio, les victimes confient qu’elles ont été surprises par la fermeture des Centres de tontine «Adogbè». En colère, elles disent qu’elles cherchent à récupérer leurs épargnes.
600 plaintes déposées, les responsables en cavale
Le média indique que plus de 600 plaintes sont déposées contre les responsables véreux de la tontine «Adogbè». Ces derniers sont portés disparus et activement recherchés par la police. De même, une partie de leurs collaborateurs sont déposés en prison et les enquêtes judiciaires se poursuivent.
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Il faut signaler que la tontine dénommée «Adogbè» est interdite dans le département du Zou parce que plusieurs responsables n’arrivent pas à respecter leur engagement vis-à-vis de leurs adhérents. Le «Adogbè» est pourtant une pratique ancrée dans les habitudes des béninois et ne date pas d’aujourd’hui.
Selon le sociologue et chercheur à l’UAC Bruno Montcho, le «Adogbè» est une forme de solidarité pratiquée dans les collectivités selon les moyens financiers des adhérents pour obtenir des vivres à la fin de l’année.
