Près de 20 agents de Diaspora FM et Eden TV sont renvoyés “en chômage technique” depuis janvier 2022 alors que d’autres licenciements sont encore dans la même boîte.
Dans une note ayant pour objet “mise en chômage technique” et signé le 18 janvier 2022 par Dönklam Aballo, une vingtaine de journalistes ont été victime d’un licenciement abusif par la direction Disapora FM et Eden TV. Selon les informations parvenues à la rédaction de TRIOMPHE MAG, reçue d’une source très proche du dossier, “une expertise technique confiée à monsieur Kinoss Dossou au début du mois de janvier 2022 sur la fonctionnalité de la radio diaspora FM et de la télévision Eden Tv, révèle un état de dysfonctionnement assez inquiétant avec beaucoup de matériels endommagés et disparus”.
C’est en réponse à ce résultat de l’expert, qui , selon Dönklam Aballo, signataire de la note portant “mise en chômage technique” en objet, que des agents ont été relevés de leurs fonctions depuis février 2022. “Ceci impacte négativement le rayonnement de nos chaînes”, justifie l’ancien porte parole du parti Union sociale Libérale (USL) de l’homme d’affaire Sébastien Ajavon.
A l’en croire, c’est “pour sauver ce qui peut encore l’être” que “l’administration générale desdites chaînes décide de mettre en chômage techniques, 18 agents de la radio et de la télévision depuis le 1er février 2022. Aux dernières nouvelles, de nouveaux licenciements notamment , des têtes pensantes de la chaîne dont nous taisons les noms pour le moment, sont en cours de téléchargement.
Du chômage technique
Le chômage technique, appelé aussi chômage partiel, est une situation dans laquelle les salariés d’une entreprise subissent une baisse d’activité en dessous de l’horaire légal de travail, du fait d’une réduction temporaire de l’activité.
Les causes d’une mise au chômage technique doivent être conjoncturelles pour l’entreprise (restructuration de l’entreprise, perte de l’outil de production, conjoncture économique délicate, …). Les contrats de travail sont maintenus en l’état et les salariés perçoivent de leur employeur un dédommagement pour chômage technique, égal à 70 % du montant horaire de leur rémunération brute. De son côté, l’entreprise perçoit une indemnité de la part de l’État pour maintien de son effectif.
L’employeur doit verser au salarié une indemnité correspondante à 70% de son salaire brut par heure chômée : Heure non travaillée sur décision de l’employeur, soit environ à 84 % du salaire net horaire. Cette indemnité ne peut pas être inférieure à 8,59 € (soit environ 5 mille FCFA), ni être supérieure à un plafond de 34,18 € (soit environ 22 milles FCFA) par heure chômée.
Malheureusement, les implications de mise en chômage technique ne sont pas respectées. Car, depuis février, non seulement ils n’ont pas été contactés mais ils n’ont reçu aucune indemnité encore moins aucune garantie qui pourraient leur donner une lueur d’espoir sur leur avenir professionnel.