Moïse Tchando Kerekou a réagi, sur sa page Facebook à l’arrestation suivi du mandat de dépôt du constitutionnaliste Joël Aïvo.
Joël Aïvo n’est plus libre de ses mouvements depuis le jeudi 15 avril 2021 qu’il a été interpellé par des hommes cagoulés dans une “embuscade”. Placé en garde à vue puis écouté par la Criet, il a été déposé à la prison civile de Cotonou pour pour « atteinte à la sureté et blanchiment de capitaux ».
Du haut de ses 47 ans, le candidat recalé de l’opposition pour le compte de la présidentielle du 11 avril 2021 sera jugé dans trois mois, le 15 juillet exactement.
Au sein de la classe politique béninoise, son interpellation suscite des interrogations. C’est le cas de Moïse Tchando Kérékou, son colistier à la présidentielle de 2021.
“C’est avec un cœur meurtri que j’ai appris et suivi l’interpellation et l’emprisonnement du Professeur Aïvo Joël avec lequel j’étais en duo dans le cadre des élections présidentielles de 2021 pour le compte du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD)”, a réagi Moïse Tchando Kérékou.
Pour lui, leur duo a été recalé faute de parrainage. “Je connais le Professeur Aïvo depuis 2006, c’est un légaliste et un homme intègre. Il ne mérite pas ce sort. En ces circonstances malheureuses et douloureuses”, s’est-il indigné.
Moïse Tchando Kérékou a également évoqué le cas de Reckya Madougou qui séjourne à la prison civile de Missérété depus bientôt deux mois.
“N’oublions pas Réckya Madougou qui est aussi incarcérée depuis plus d’un mois et son colistier Patrick Djivo qui a subi un AVC. Mes pensées vont à l’endroit de son épouse (Joël) et de ses enfants ainsi qu’à sa famille et à son staff politique. Je n’oublie pas ses nombreux militants, ses étudiants et tous ceux qui l’aiment. Mais j’ai l’intime conviction qu’au dessus de la justice des hommes, il y a la JUSTICE DIVINE.
Moïse Tchando Kérékou
