Argentine : le candidat d’extrême droite Javier Milei élu président
Lors du second tour de l’élection présidentielle en Argentine, le candidat d’extrême droite Javier Milei a remporté une victoire écrasante avec 55,6 % des voix, selon les premiers résultats partiels. Son adversaire centriste Sergio Massa a reconnu sa défaite avec un score de 44,3 %. Cette élection a été marquée par une campagne tendue et indécise, suscitant l’intérêt de nombreux observateurs.
Javier Milei, économiste ultralibéral et polémiste, se présente comme un “antisystème” et a réussi à rassembler une majorité d’électeurs. Il assumera la présidence à partir du 10 décembre, succédant au président de centre-gauche Alberto Fernandez. L’ampleur de l’écart de voix entre les deux candidats a surpris de nombreux analystes, qui prédisaient une victoire plus serrée.
Dans son discours devant ses partisans à Buenos Aires, Javier Milei a exprimé sa joie et sa détermination à mettre fin à la décadence et à reconstruire l’Argentine. Il a promis de mettre en place un modèle économique axé sur la liberté, déclarant : “Aujourd’hui, nous adoptons le modèle de la liberté pour redevenir une puissance mondiale”.
Cette élection a également révélé les problèmes économiques auxquels l’Argentine est confrontée. Le pays traverse une période difficile, avec une inflation chronique, une pauvreté croissante et une monnaie en dévaluation. Les Argentins sont fatigués de voir les prix augmenter chaque mois, tandis que leurs salaires stagnent voire diminuent. La situation économique préoccupante du pays a été un enjeu majeur de cette campagne présidentielle.
Il est important de noter que Javier Milei est un économiste d’extrême droite qui prône des politiques radicales, telles que la “dollarisation” de l’économie et la suppression de l’État providence. Ses positions ont suscité des craintes et des controverses, mais ont également captivé une partie de l’électorat argentin.
Maintenant, l’Argentine se tourne vers l’avenir avec un nouveau président à la tête du pays. Les attentes sont élevées et il reste à voir comment Javier Milei dirigera le pays dans les quatre prochaines années.