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“Vous me manquez et il me tarde de …”, ce touchant vœu de Joël Aïvo pour l’année 2023

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Incarcéré à la prison civile de Cotonou et condamné à 10 ans de prison, l’opposant Joël Aïvo a adressé un message touchant à ses compatriotes béninois et étrangers pour la nouvelle année 2023.

Encore quelques heures et l’année 2022 sera conjuguée au passé. Comme il sait si bien le faire, Joël Aïvo a présenté ses vœux de nouvel an au peuple béninois depuis sa cellule à la prison civile de Cotonou. Contrairement à l’année dernière où il s’est montré plus confiant Joël Aïvo a exprimé sa douleur de ne pas pouvoir être avec ses proches.

“Ça y est, nous y voilà. Je prie de toutes mes forces l’Éternel d’exaucer notre vœu commun pour 2023. L’apaisement de notre pays et la concorde entre les citoyens malgré nos différences. À chacun d’entre vous, au Bénin comme à l’étranger, je vous renouvelle ma gratitude pour vos prières, votre soutien fraternel et pour l’attention constante dont vous me couvrez dans ces circonstances”, a souhaité Joël Aïvo.

Mais c’était sans compter sur un vœu de Joël Aïvo qui pourrait rendre triste ses proches et sympathisants. “Bonne année mes ami-e-s. Vous me manquez et il me tarde de vous regarder de nouveau dans les yeux”, a-t-il lâché comme pour exprimer sa douleur. Toutefois, le constitutionnaliste s’est rattrapé dans son message avec une courte phrase qui se veut tout de même rassurante. “Si loin, …. si proche. Bonne et heureuse année à vous tous”, a-t-il indiqué .

Joël Aïvo condamné à 10 ans de prison

Joël Aïvo a été arrêté le 15 avril à Porto-Novo, au lendemain de l’annonce de la réélection du président Patrice Talon avec plus de 86% des voix au scrutin présidentiel du 11 avril 2021, puis avait été mis en examen et incarcéré.

Cet intellectuel, homme politique béninois depuis près de quatre ans et professeur de droit constitutionnel à la première Université du Bénin, et candidat à l’élection présentielle de 2021, comparaissait devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), tribunal spécial créé en 2016, aux côtés de son financier Alain Gnonlonfoun, et de deux militaires, dont un retraité.

Les deux militaires, Issiakou Boni Sarè et Moudjaïdou Ibrahim Bachabi, ont aussi été condamnés à dix ans de réclusion criminelle, mais Alain Gnonlonfoun a été acquitté au bénéfice du doute.

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