Sénégal : près de 3 tonnes de cocaïne saisies sur un navire
L’armée sénégalaise a saisi près de 3 tonnes de cocaïne sur un navire arraisonné au large du Sénégal avec un équipage de dix personnes dont un Sénégalais, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la marine sénégalaise, mardi 28 novembre.
Un patrouilleur « a saisi près de 3 tonnes de cocaïne pure à bord d’un navire intercepté à 150 kilomètres au large » de Dakar, a annoncé la marine sur X. La cargaison saisie contient précisément 2,975 tonnes de cocaïne, a précisé à l’AFP un haut responsable militaire sénégalais sous couvert de l’anonymat.
Le navire a été intercepté dans la nuit du dimanche à lundi, a fait savoir l’armée sénégalaise dans un précédent communiqué transmis mardi à l’agence de presse. Il a ensuite été escorté jusqu’à une base navale de Dakar où il est arrivé mardi pour « l’identification et le décompte des produits saisis ».
En janvier, plus de 800 kilos avaient été saisis
L’équipage comprend un Sénégalais et « l’enquête est en cours », a déclaré à l’AFP un responsable de la marine qui n’a pas précisé la nationalité des autres personnes qui étaient à bord du navire et sa provenance. Il a été intercepté « dans les eaux internationales », a-t-il ajouté.
Longtemps considérée comme une simple zone de transit pour les drogues produites en Amérique latine en direction de l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et du Centre est aussi devenue une région de forte consommation, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
Plus de 800 kilos de cocaïne avaient été saisis en janvier sur un navire au large de Dakar par la marine sénégalaise. Les douanes sénégalaises avaient aussi annoncé en octobre 2022 la saisie de 300 kilos de cocaïne, d’une valeur de près de 37 millions d’euros, dans un camion frigorifique en provenance du Mali voisin.
Longtemps considérée comme une simple zone de transit pour les drogues produites en Amérique latine en direction de l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et du Centre est devenue une région de forte consommation, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.