Sahel : le chef du groupe État islamique au Grand Sahara tué par l’armée française
Le chef du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui est mort. Il a été « neutralisé » par les forces françaises. L’annonce a été faite par le président français Emmanuel Macron dans la nuit de mercredi à jeudi sur son compte Twitter.
Le responsable du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS) est mort dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a été tué ainsi que plusieurs autres de ses compagnons qui tentaient de quitter le nord du Mali pour le Niger voisin.
«Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises » a Twitter Emmanuel Macron. Il poursuit sa déclaration en précisant que la mort de ce présumé terroriste est un « nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel ».
L’annonce de la mort de Adnan Abou Walid al Sahraoui intervient dans un contexte où la France a annoncé un redimensionnement de sa présence au Sahel, davantage axé sur les opérations de contre-terrorisme. Le président français ajoute que la France pense « aux familles endeuillées » et aux personnes blessés durant l’opération. Il profite pour martelé que la lutte contre le terrorisme devrait s’accomplir dans la solidarité des uns et des autres. « Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat », assène Emmanuel Macron sur son Twitter.
Originaire du Sahara Occidental, Adnan Abou Walid al-Sahraoui était l’ex-dirigeant du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) et le chef historique de l’État islamique au Grand Sahara depuis sa création en 2015.
Avec son groupe terroriste, il a semé d’énorme terreur dans les trois frontières dont le Mali, Burkina Faso et Niger. Il est aussi accusé d’être derrière l’attaque meurtrière qui avait visé des soldats américains des forces spéciales à Tongo Tongo au Niger en 2017.