Reçu sur une chaine de télévision , Dr Oswald Padonou, membre du Réseau d’Expertise des Nations Unies sur les Réformes de la Sécurité a révélé les 03 niveaux de recrutement dans des groupes terroristes. Ces groupes terroristes seraient en Afrique de l’Ouest et au Sahel et enrôlent des béninois depuis 2012.
Oswald Padonou a fait une liste de 03 niveaux de recrutement des groupes terroristes qui selon lui, existent au Bénin depuis 2012. « Depuis 2012, 2013, il y avait déjà quelques Béninois enrôlés dans des groupes terroristes qui opéraient au Mali, au Niger », a révélé Oswald Padonou.
Selon lui, l’enrôlement direct sur notre territoire est difficile. Pour lui, “On a la chance d’avoir un pays dans lequel il y a la présence de l’Etat ». Mais, il pense que le Bénin n’est pas pour autant « complètement à l’abri ».
Les 03 niveaux de recrutement des groupes terroristes
Dr Oswald Padonou a laissé entendre qu’il y a trois niveaux de recrutement dans les groupes armés djihadistes. « Il y a les radicalisés de la première heure. Il s’agit de ceux qui proviennent d’anciens groupes et de gangs qui combattent déjà », a-t-il expliqué. Il précise que le deuxième niveau regroupe ceux qui ne sont ni pour ni contre les courants des djihadistes. Ceux là s intègrent les groupes armés par nécessité pour à titre d’exemple protéger leurs familles et biens.
Le troisième niveau de recrutement concerne des « gens frustrés par des bavures et autres agissements crapuleux commis par des forces de défense nationale ». Pour illustrer cette catégorie de personnes, il évoque un médecin qui était prêt à combattre aux côtés des djihadistes pour venger son frère qui avait été abattu par l’armée.
Prendre le dessus dans le rapport de force
Oswald Padonou n’a pas fait des des révélations sur le recrutement au sein des groupes armés terroristes. Il soutient qu’il y a lieu de renforcer les actions d’anticipation pour éviter les incidents en mettant à disposition de l’armée des équipements de pointe avec un renforcement d’effectif.
« Aujourd’hui, pour prendre le dessus dans le rapport de force, il faut des équipements qui ne sont pas nécessairement à la portée de ces groupes, pour pouvoir faire la différence », a souhaité Dr Oswald Padonou.
