La morosité économique qui sévit au Bénin n’a pas laissé l’activiste politique Nadia Okoumassoun indifférente. La jeune femme a fait des suggestions à l’endroit de l’exécutif via un message publié sur sa page Facebook ce jeudi 09 septembre 2021. Un post dans lequel elle plaide auprès du chef de l’État d’un dialogue nationale.
Soulager les peines des populations à travers la partition durable de tout les citoyens béninois. C’est l’idéologie de l’activiste politique Nadia Okoumassoun. Selon ses dires, l’exécutif béninois doit mettre sur pied une assise nationale avec les acteurs de la société civile et les opérateurs économiques dans l’optique de lutter contre le chômage de la couche juvénile et des femmes et l’éradication de la précarité.
« L’État béninois doit travailler à mettre le plus tôt possible en place une assise nationale périodique conséquente pour permettre aux technocrates de réfléchir sur le problème de sous emploi et du chômage des jeunes et des femmes », plaide Nadia Okoumassoun.
Elle précise que la pauvreté qui sévit au Bénin doit être un impératif légitime pour le gouvernement. Raison pour laquelle elle confie que « Si ces questions ne sont pas traitées, toute une génération d’hommes et de femmes béninois et béninoises continuera d’être privée de chances de développer son potentiel ».
Poursuivant ses propositions, la présidente de l’ON Femme capable propose la mise en place par l’État d’une « banque de développement qui va réellement penser au problème de la jeunesse ». À l’en croire, ladite banque mettra en exergue « la création d’emplois nouveaux » au profit de la jeunesse.
Dans son message, elle confie que l’implication de la jeunesse et de tout les citoyens contribuera à lutter contre « la pauvreté, les inégalités » et le renforcement de « la cohésion sociale et la stabilité politique ».
Pour y ariver, Nadia Okoumassoun prie dans ce sillage, le chef de l’État Patrice Talon à une réconciliation nationale avec les acteurs « technocrates » dans l’optique de réfléchir sur le chômage qui sévit au Bénin.