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Mali : la CEDEAO donne un délai à Assimi Goïta pour libérer les 46 militaires ivoiriens écroués

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Les Chefs des États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont exigé que la junte au pouvoir au Mali libère avant le 1er janvier les 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis juillet dernier. C’est l’une des décisions prises à l’issue de la 62e session ordinaire de l’Autorité des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO tenu à Abuja au Nigeria le dimanche 04 décembre 2022.

Nouveau rebondissement dans le dossier des soldats ivoiriens détenus au Mali. La CEDEAO donne un ultimatum au président malien, le Colonel Assimi Goïta pour libérer les 46 soldats ivoiriens toujours en détention à Bamako. L’institution sous régionale veut voir ces soldats libres de leurs mouvements avant le 1er janvier 2023. À Abuja dimanche dernier, les chefs des États membres de la CEDEAO ou leurs représentants réunis en sommet ont exigé de la junte au pouvoir au Mali qu’elle libère avant janvier 2023 les 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet.

À défaut, la CEDEAO prendra des sanctions, a dit un diplomate ouest-africain à un correspondant de l’AFP sous le couvert de l’anonymat. Le président togolais Faure Gnassingbé, qui joue les bons offices dans cette crise, se rendra au Mali pour « exiger » des autorités maliennes la libération des soldats, a ajouté le diplomate. Un ultimatum qui intervient dans un contexte où cette affaire est source de bras de fer entre le Mali et la Côte d’Ivoire, tous deux membres de la CEDEAO.

Libération conditionnée

Rappelons qu’après la libération de trois soldates des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali, les autorités maliennes ont changé de ton. Elles ont posé clairement une principale condition avant la remise en liberté des 46 autres. Le président de la transition malienne, Colonel Assimi Goïta a réclamé de la part d’Abidjan l’extradition des personnalités maliennes poursuivies par la justice à Bamako et qui résident en terre ivoirienne.

Selon Bamako, pas de libération de soldats ivoiriens sans extradition des politiques maliens en « contrepartie », a-t-il indiqué dans un communiqué officiel publié le 09 septembre dernier. Mais ce message peine à passer à Abidjan qui dénonce un « chantage » et une « prise d’otage » des 46 soldats ivoiriens formellement écroués par la junte au pouvoir au Mali.

Le gouvernement ivoirien laisse encore la porte ouverte au dialogue, mais n’entend pas céder aux exigences du gouvernement malien de transition. Malgré les appels incessants en vue de vider ce dossier, Bamako ne compte pas libérer ces militaires ivoiriens qu’ils qualifient de « mercenaires ».

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