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JO Tokyo 2020 : le rameur béninois Privel Hinkati file en finale des repêchages

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Pour le compte des Jeux Olympiques Tokyo 2020, le béninois Privel Hinkati file en finale des repêchages.

Les jeux Olympiques de Tokyo 2020 ont débuté ce vendredi 23 juillet 2021 en terre japonaise. Après une entrée mal réussi dans la compétition du béninois en Aviron, Privel Hinkatin s’est montré plus endurant pendant la série des repêchages ce samedi 24 juillet 2021.

À l’issue de sa course, le béninois Privel Hinkatin a terminé l’épreuve d’aviron du skiff d’hommes 1000m en un chrono de 7min 49sec 46 qui lui permet d’arriver deuxième au classement final.

De son côté, le béninois se qualifie pour la finale d’aviron prévu pour le 29 juillet prochain. Il faut noter que Sept athlètes béninois prennent part aux yeux olympiques de Tokyo 2020.

Hinkati s’est qualifié pour Tokyo 2020 en octobre 2019 lors des Championnats d’Afrique en Tunisie, terminant cinquième de sa finale. À ce moment précis, il savait qu’il irait aux prochains Jeux Olympiques dans la peau d’un athlète et non pas d’un spectateur.

A lire aussi : Jeux Olympiques Tokyo 2020 : le béninois Privel Hinkati bute dans la catégorie Aviron

Pourquoi le Bénin et pas la France ?

Le rameur de 31 ans savait bien dans quel sport il tenterait de participer aux Jeux. Mais ce qu’il ne savait pas, c’était sous quel drapeau. Né de deux parents béninois à Caen, Privel avait le choix entre la France et le Bénin.

« Ok, mais tu veux défendre les couleurs de la France ou du Bénin ? » lui a demandé sa soeur. Et à Privel Hinkatin de trancher : « Le Bénin, je crois. Ce serait plus fort ». « Pour la France, ce serait sportif. Alors qu’avec le Bénin, je devrais tout commencer à zéro : pas de fédération, pas de fonds, pas de bateaux… Rien. Personne ne connait ce sport là-bas. C’est pour cela que j’ai choisi le Bénin. », a-t-il expliqué.

« À Pékin, la foule m’a impressionné. Nous sommes arrivés deux semaines avant les Jeux et tout était calme. Quelques jours après, des millions de personnes de partout. À Londres, le stade olympique tremblait. J’ai vraiment senti la tension des courses. À Rio, je me souviens de la finale du deux de couple poids légers masculin, où les Français Pierre Houin et Jérémie Azou ont remporté l’or. L’ambiance était superbe. », a confié l’athlète cité par olympics.

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