France : squatté par des gangs nigérians ultra-violents, des habitants fuient leur immeuble
Des affrontements entre plusieurs groupes nigérians ont dégénéré à Kallisté, un quartier situé dans la ville de Marseille en France. L’incident survenu le dimanche 1er mai 2022 a obligé une trentaine d’habitants effrayés à quitter temporairement ce quartier.
Deux personnes sont gravement blessés dans un affrontement entre des groupes nigérians. Selon les informations de RFI, l’incident s’est produit en bas du bâtiment G de la cité, dont 42 des 129 appartements sont squattés. Et pour cause : des gangs nigérians sont des squatteurs qui tentent d’occuper illégalement des appartements habités.
Des habitants fuient leur immeuble
Ils se déplacent et cherchent alors à entrer dans d’autres appartements afin d’en occuper. Pour commettre leur forfait, ces gangs nigérians ont incendié les appartements d’autrui puis défoncés des voitures à coup de machette et barre de fer. Des violences s’éclatent entre eux dans ledit bâtiment et il y a eu au moins deux (02) blessés. L’incendie d’un appartement a obligé quatre personnes à sauter par la fenêtre de leurs habitations situées juste au-dessus.
La situation est confuse et plusieurs habitants n’arrivent plus parvenir à reconnaître leur lieu de résidence. Wendy, une habitante de la cité Kallisté, ne reconnaît plus son quartier. « De base, c’est un quartier qui vit, c’est un bon quartier. On est dans notre pauvreté, mais on est très solidaires entre nous, mais là, en fait, on vit une souffrance extrême », a-t-il dit dans ses propos rapportés par RFI.
L’expulsion des squatteurs annoncée
Dans la cité Kallisté, la situation se dégrade en 2019 avec la destruction de deux barres de la cité massivement occupées par des squatteurs. Selon la sénatrice et adjointe au maire de Marseille, Samia Ghali, ce n’est pas la première fois que l’occupation illégale des appartements se produit à Kallisté. Elle précise que ce quartier est face à une situation de gangs qui viennent squatter et s’organiser pour mettre les gens sous pression, essayer de leur prendre leur appartement, leurs biens.
« On se retrouve avec des habitants qui vivent avec la terreur, la peur au ventre, parce que vous êtes face à des gens qui sont violents, qui sont armés et qui n’ont peur de rien », a-t-elle confié. De son côté, le préfet a annoncé que la police devrait bientôt mettre en œuvre des opérations pour expulser les squatteurs qui sèment la terreur.