Dans un communiqué émis par la cellule de crise dirigée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, un bilan provisoire a été annoncé suite à ce “drame”, mentionnant également de nombreux blessés.
Au cours d’une opération de recrutement de l’armée dans la capitale de Brazzaville, au moins 37 jeunes Congolais ont tragiquement perdu la vie dans une bousculade survenue dans la nuit de lundi à mardi. Les autorités congolaises ont ouvert une enquête judiciaire pour faire la lumière sur cette triste affaire.
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent de nombreux corps sans vie déposés à la morgue municipale, ainsi que des blessés pris en charge dans les hôpitaux de Brazzaville.
Récemment, l’armée congolaise avait lancé un recrutement visant à intégrer 1 500 jeunes âgés de 18 à 25 ans. Dans la nuit de lundi, des candidats ont franchi de force les portes du stade Michel d’Ornano, lieu où se déroulait le processus de recrutement. Une situation de bousculade s’est ensuivie, causant de nombreuses chutes et piétinements, comme relaté par des témoins. Certains blessés sont actuellement dans un état préoccupant, d’après leurs proches.
Depuis le début du mois d’octobre, les combats se sont intensifiés dans la région nord de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Les Forces armées de la république démocratique du Congo, les groupes armés autoproclamés “patriotes” ainsi que la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars) sont impliqués dans ces affrontements. Rien que dans le Nord-Kivu, près d’un million d’habitants ont dû fuir leur foyer en raison de ces combats liés au M23.
