Depuis quelques jours, le prix du maïs a considérablement augmenté, atteignant 400 francs CFA le kilo sur le marché de Cotonou. Cette flambée des prix a des répercussions significatives sur les consommateurs et les vendeuses de nourriture au Bénin.
Une enquête menée par Bip Radio a révélé l’impact de cette situation lors d’une descente effectuée dimanche soir à Fidjrossè et ses environs, au sein de la population locale.
Dans une gargote de la ville, où des aliments dérivés du maïs tels que le kom et l’akassa sont vendus, la vendeuse se voit contrainte de réduire les portions de nourriture pour ne pas subir de pertes financières. Cette décision a été motivée par la nécessité d’ajuster les quantités de nourriture vendues en raison de la hausse du prix du maïs. Les clients, quant à eux, expriment leur mécontentement face à la diminution des portions et certains témoignent de leur déception quant à la qualité réduite des repas.
Cette situation ne se limite pas aux établissements de vente d’aliments, mais affecte également les ménages, qui sont contraints de revoir leurs habitudes alimentaires en réduisant les quantités consommées et en modifiant leurs menus.
Les consommateurs espèrent une résolution rapide de cette crise, afin de retrouver des conditions de vie alimentaire normales dans un avenir proche.
Il est maintenant impératif de mettre en place des mesures visant à atténuer l’impact de cette augmentation des prix sur la population de Cotonou, afin de garantir l’accès à une alimentation adéquate pour tous.
