«Ce n’est plus la Covid-19 qui nous tue, c’est la faim», le coup de gueule d’Eléphant Mouillé
Trois organisations d’artistes et d’acteurs culturels en l’occurrence le Syndicat national des acteurs culturels du Bénin (Synacub), l’Association des promoteurs culturels du Bénin (Aprocab) et l’association des animateurs et présentateurs du Bénin (AAP-Bénin) ont tenue une conférence de presse le lundi 06 décembre 2021. À cette occasion, les trois organisations ont lancé un cri de cœur au gouvernement en vue de la levée de la mesure relative à la suspension des activités culturelles au Bénin.
La décision relative à la suspension des manifestations culturelles prise par le gouvernement est toujours en vigueur au Bénin après une brève levée en décembre dernier. Mais les trois faîtières des artistes et promoteurs culturels à savoir l’Aprocab, l’AAP-Bénin et le Synacub plaident pour la reprise des événements culturels.
Ils invitent le gouvernement à entendre leur cri d’alerte puisque, pour eux ces temps de Covid et les dures mesures de restriction installées autour représentent plus que l’enfer. Le comédien Pierre Zinko, mieux connu sous le nom d’« Éléphant mouillé » était également de la partie. Il a invité les autorités béninoises en particulier le président Patrice Talon à écouter le cri de cœur des artistes.
Ça ne va plus vraiment
« Franchement nous n’en pouvons plus ! Ce n’est plus la Covid qui nous tue, c’est la faim. La majorité parmi nous a déjà fait la vaccination. Laissez-nous maintenant retrouver la scène et nos espaces d’animation. C’est de ça que nous vivons. Difficilement, nos enfants ont pu commencer la rentrée. Ça ne va plus vraiment ! » a-t-il déclaré.
Selon les responsables de l’Aprocab, l’AAP-Bénin et le Synacub, il s’avère urgent que les mesures de restriction des activités artistiques et culturelles soient levées au grand bonheur de la famille des artistes au Bénin. Ils font savoir que si les acteurs culturels meurent aujourd’hui, ce n’est plus forcément à cause de la Covid-19, mais plutôt à cause de la faim et la misère que répandent les mesures de restriction.
Pour eux, cette situation semblent frapper durement un seul secteur au Bénin, celui du monde culturel. Compte tenu des difficultés auxquelles les artistes béninois se trouvent confronter en raison de la suspension des activités culturelles, les trois faîtières invitent le gouvernement a levé ladite décision.
Au marché Dantokpa où plus d’un million de vendeurs-acheteurs se frottent tous les jours le COVID, ce sont uniquement les spectacles qui sont octroyeurs et distributeurs gratuits et gratuits de COVID. Ekanmiannnn