Le chef de l’État béninois, Patrice Talon, s’est rendu au musée de la fondation Zinsou à Ouidah à l’occasion de la première édition du Lagos photo festival organisée au Bénin depuis le 27 octobre 2023.
Le Président béninois Patrice Talon a visité le musée de la fondation Zinsou à Ouidah dans le cadre du Lagos photo festival, qui en est à sa 14e édition. Pour la première fois, cet évènement culturel a été délocalisé en terre béninoise. Il se tiendra jusqu’au 31 décembre 2023 et propose comme thème central “Ground State (Etat fondamental) – La camaraderie au sein de l’étrangeté”.
Lors de sa visite au musée de la fondation Zinsou, le Président Talon a eu l’occasion de rencontrer le fondateur du Lagos Photo Zinsou, le Nigérian Azu Nwagbogu, ainsi que les artistes présents. Il a également bénéficié d’une visite guidée du musée, découvrant ainsi les œuvres d’art exposées.
Marie Cécile Zinsou, responsable de la fondation Zinsou, s’est exprimée suite à la visite du Président Talon, déclarant réseau social X anciennement Twitter: “Après 1h30 de visite, le Président s’est montré très enthousiaste de l’initiative d’avoir ouvert Lagos Photo au Bénin, de la qualité des œuvres qu’il a découvert et du professionnalisme de l’équipe de la Fondation”.
Au total, trente-neuf (39) artistes, dont plusieurs Béninois tels que Louis Oké Agbo, Eliane Aïsso, Léïla Adjovi et Ishola Akpo, exposent leurs œuvres lors de ce festival. À travers leurs créations singulières et diverses, ces artistes abordent des problèmes cruciaux liés à la survie de l’être humain.
Le Lagos photo festival, en interrogeant le monde tel qu’il est aujourd’hui, invite les spectateurs à réfléchir sur leur place dans le monde, ainsi que sur les problèmes et les espoirs qui s’y trouvent. Selon Marie-Cécile Zinsou, “quand on cherche des réponses, des espoirs, des idées, se tourner vers les artistes est une bonne solution”.
La première édition délocalisée du Lagos photo festival au Bénin offre ainsi une opportunité unique de mettre en avant le talent des artistes béninois et de favoriser les échanges culturels avec le reste de l’Afrique et du monde.
