Bénin – Violences post-électorales : Patrice Talon annonce la libération de 82 jeunes détenus en prison
Lors de sa rencontre avec l’ancien président Boni Yayi et une délégation du parti Les Démocrates, le président Patrice Talon du Bénin a promis la libération de 82 jeunes emprisonnés pour leur implication dans les violences post-électorales.
Une lueur d’espoir pour de jeunes détenus politiques. Ils seront bientôt libérés de prison. Cette annonce fait suite à la rencontre entre le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi, ce lundi où les discussions ont porté sur la recherche d’une résolution pour les tensions politiques en cours dans le pays.
Lors de cette réunion, Boni Yayi et la délégation de l’opposition, LD (Renouveau Démocratique), ont plaidé en faveur d’une amnistie pour certains prisonniers qu’ils considèrent comme étant “politiques” ou pour leurs compatriotes actuellement en exil.
En réponse, le président Talon a exprimé sa volonté de faire un geste envers les jeunes qui ont été manipulés et se sont retrouvés en délicatesse avec la loi. Le média informe que Patrcie Talon a promi que lesprocédures seront accélérées et ceux qui seront condamnés bénéficieront d’une grâce présidentielle.
Pas de grâce présidentielle pour Reckya Madougou
Cependant, pour les instigateurs qui portent la véritable responsabilité, le président Talon estime qu’il n’y a aucun moyen de les sortir de cette situation. Il a souligné qu’un leader politique doit assumer ses responsabilités républicaines.
Le président Talon a clairement affirmé qu’il ne faut pas prôner l’impunité pour les acteurs politiques uniquement en raison de leur appartenance à la classe politique. De plus, il a rappelé qu’aucun décret n’a été signé pour exiler quiconque se trouvant actuellement à l’extérieur du pays. Les personnes concernées sont donc libres de rentrer chez elles et de répondre de leurs actes.
En ce qui concerne la demande spécifique d’amnistie pour Rékya Madougou, le président Talon a indiqué qu’il n’a pas l’intention de lui accorder une grâce présidentielle. Il a également précisé qu’étant donné qu’il n’est pas député, il ne soutient pas l’idée d’une amnistie.
La promesse de libérer ces jeunes prisonniers est un pas vers la réconciliation et l’unité au Bénin. On espère que cet acte de clémence contribuera à une résolution pacifique des tensions post-électorales et ouvrira la voie à une atmosphère politique plus harmonieuse dans le pays.