Bénin : un ambulancier déposé en prison pour la mort d’un malade qu’il transportait au CNHU
Le tribunal d’Abomey-Calavi a examiné, jeudi 12 octobre 2023, une affaire d’homicide involontaire où le mis en cause est un ambulancier. Cette affaire, qui remonte à juin de cette année, a suscité l’attention du public et soulève des questions sur la responsabilité dans le domaine des secours médicaux.
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Selon les informations recueillies, la victime était une patiente qui avait été admise dans un hôpital privé à Akassato, commune d’Abomey-Calavi. En raison de la gravité de son état de santé, elle devait être transférée d’urgence vers le Centre national hospitalier Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou.
Pour effectuer le transfert, un véhicule de transport d’urgence de l’hôpital privé avait été sollicité. Malheureusement, lors du trajet vers le CNHU-HKM de Cotonou, le véhicule a été contraint de s’arrêter en raison d’une panne sèche, à hauteur du carrefour IIta, peu après l’Université d’Abomey-Calavi.
Panne de carburant
C’est pendant cette interruption que le drame s’est produit : la patiente est décédée. Les parents de la défunte accusent l’ambulancier d’être responsable de sa mort, estimant qu’il aurait dû prendre les mesures nécessaires pour éviter une telle tragédie. L’ambulancier, quant à lui, affirme avoir informé les parents de la patiente à l’avance de la situation critique en termes de carburant, mais qu’ils refusaient de lui fournir l’argent nécessaire pour s’approvisionner en carburant.
Face à ces divergences de témoignages, le tribunal a décidé de placer l’ambulancier sous mandat de dépôt et de renvoyer l’affaire au 2 novembre 2023. À cette date, les responsables de l’hôpital privé où la patiente avait été admise devront également comparaître devant la Cour pour témoigner.
Cette affaire a suscité de vives interrogations sur les normes de sécurité et de responsabilité dans le transport médical d’urgence. Les résultats de cette audience et le témoignage des responsables hospitaliers seront cruciaux pour déterminer qui est responsable de cette tragédie et pour veiller à ce que de telles situations ne se reproduisent plus à l’avenir.
Si l’ambulancier avait prevunu les parents de cet état de chose cela veut dire que les responsables de la clinique étaient aussi bien au courant et ne voulaient peut-être pas approvisionner le véhicule, d’où la réaction du chauffeur envers les parents de ce qu’il y manque de carburant.Par ailleurs pourquoi les parents auraient ils refuser aussi cette demande vue que c’est la vie de l’une d’entre eux qui est en jeu??
Bonjour mon cher.
Nous devrions commencer d’abord à nous poser ces questions qui seraient les premières :
1_ en quelle date le conducteur de l’ambulance a-t-il effectué son dernier transfert de patient.s outre le cas de cette défunte ?
2_ a-t-il eu connaissance du niveau du carburant au réservoir avant son dernier stationnement au garage de la clinique ?
3_ avait-il informé son hiérarchie directe du niveau du carburant au réservoir selon lequel ceci est inférieur à son niveau minimal ?
4_ est-ce au.x parent.s de la patiente qu’il revient d’approvisionner le réservoir du véhicule en carburant avant d’assurer le transfert de la leur ?