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Bénin – soupçon d’Intoxication alimentaire : des médecins dépéchés à la prison d’Abomey-Calavi

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Une présumée intoxication alimentaire à la prison civile d’Abomey-Calavi suscite fait polémique sur les réseaux sociaux depuis le lundi 15 avril 2024 au Bénin. Les informations répétées relayées sur les réseaux sociaux ont incité les responsables de la prison à envoyer des médecins au chevet des gardiens de cet établissement.

Une alerte donnée dans la journée d’hier lundi 15 avril 2024 faisait état d’une situation d’intoxication alimentaire à la prison civile d’Abomey-Calavi. Selon l’information relayée sur les réseaux sociaux, plus de 500 détenus de la maison d’arrêt seraient dans un état critique suite à la consommation de leur ration habituelle du dimanche nuit.

Pour en savoir davantage sur cette préoccupante alerte, la rédaction de « Le Matinal » a contacté une source proche de l’Agence pénitentiaire du Bénin (Apb) qui a confié avoir appris la nouvelle via les réseaux sociaux. Sous couvert d’anonymat, notre source a indiqué que des dispositions ont été aussitôt prises par l’Agence pour dépêcher une équipe au niveau de la maison d’arrêt afin de s’enquérir de la situation. Un rapport détaillé sur cette délicate affaire sera établi à la suite de cette mission. “On ne peut pas dire si c’est une intoxication ou non. Seules les investigations pourront nous situer sur la véracité ou non des informations qui circulent”, a confié une source citée par Le Matinal.

La délégation dépêchée par l’Apb est constituée d’un collège de médecins, dont celui de la maison d’arrêt. En clair, il serait aventureux de prêter flanc aux informations ventilées ça et là sans qu’un rapport technique ne confirme expressément ce qui s’est réellement passé. En attendant que des détails officiels ne soient livrés sur ce dossier, l’hypothèse de l’intoxication alimentaire apparaît comme une piste parmi tant d’autres.

En effet, de source proche de la maison d’arrêt d’Abomey-Calavi, la grande majorité des pensionnaires ayant consommé l’aliment incriminé n’a présenté aucun signe d’inquiétude. “Il pourrait s’agir d’un problème d’hygiène ou lié à l’eau”, a confié la même source. Les regards sont désormais tournés vers l’Agence pénitentiaire du Bénin, qui est vivement attendue pour fournir des détails et éclaircir l’opinion sur ce dossier sensible.

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