Bénin : Prestation de serment de 45 nouveaux magistrats à la Cour d’Appel de Cotonou
La Cour d’Appel de Cotonou a été marquée la prestation de serment de 45 nouveaux magistrats le vendredi 19 janvier dernier. Cet événement important a rassemblé des personnalités éminentes du système judiciaire, des représentants du gouvernement, ainsi que des membres de la société civile, sous la présidence d’Alexis Mètahou, premier président de la Cour d’appel de Cotonou.
Prestation de serment de 45 nouveaux magistrats à la Cour d’Appel de Cotonou. La salle d’audience était comble, signe de l’importance accordée à l’indépendance judiciaire et au renforcement du système judiciaire au Bénin. La cérémonie a débuté par une procession impressionnante des nouveaux magistrats, vêtus de leurs robes noires et arborant un air solennel.
Le président de la Cour d’Appel a ouvert la cérémonie en soulignant l’importance de la magistrature dans la protection des droits fondamentaux des citoyens et dans le maintien de l’ordre juridique. Il a encouragé les nouveaux magistrats à faire preuve de dévouement, d’intégrité et de professionnalisme dans l’exercice de leurs fonctions.
Après un discours marquant du président, les 45 magistrats ont prêté serment collectivement, jurant de rendre la justice en toute impartialité, dans le respect des lois et des principes éthiques. Ce moment symbolique a été accueilli par des applaudissements chaleureux de l’auditoire, soulignant l’engagement des nouveaux membres du corps judiciaire envers la justice et la vérité.
L’intervention du Bâtonnier de l’ordre des avocats du Bénin, Angelo Hounkpatin, a souligné l’importance du serment dans la vie courante, véhiculant l’idée de la parole donnée et engagent l’honneur et la dignité de celui qui le prononce. Il a exhorté les lauréats à exercer leurs fonctions avec conscience et probité tout au long de leur carrière.
De même, le 1er substitut du Procureur général près la Cour d’appel de Cotonou, Pape Yêhouénou, a souligné que le serment n’est pas une formalité ou un acte banal et sans conséquence juridique. Il a invité les récipiendaires à l’optimisme, au goût du travail bien fait et à faire preuve d’humilité, soulignant que le pouvoir de juger et de requérir l’application de la loi n’appartient pas au magistrat, mais qu’il en est simplement le délégataire. Il insisté sur l’importance de garder précieusement leur serment en mémoire, comme une boussole au moment des doutes et des difficultés qui jalonnent l’exercice de la profession.
Cette prestation de serment marque ainsi un moment important dans la vie judiciaire du Bénin, soulignant l’engagement des nouveaux magistrats envers la justice, la vérité et les principes éthiques qui sous-tendent la magistrature.