La localité de Monkpa, commune de Savalou a récupéré ses enfants après les affrontements meurtriers entre les fidèles de la secte religieuse «Azaël Awouignan» et une partie de la population le samedi 29 janvier dernier.
Le calme est revenu à Monkpa peu après les échauffourées. Au lendemain des sanglants affrontements, le maire de la commune de Savalou Dèlidji Houindo au micro de Frissons Radio a indiqué que près de 80 personnes, notamment des fidèles de l’Église «Azaël Awouignan» sont gardés au Commissariat de Monkpa.
L’autorité communale a confié que ces fidèles sont nourris et continuent de l’être. « On va s’occuper d’eux. Ils sont tous de la commune et non des étrangers. La population est prête à les accueillir pour leur réinsertion », a-t-il déclaré.
Aux dernières nouvelles, les fidèles de ce mouvement religieux ainsi que leurs enfants ont quittés le Commissariat dans l’après-midi de ce mardi 1er février 2022, rapporte Frissons radio. Ils seront conduits dans un Centre de Savalou pour une prise en charge.
Il faut signaler que jusqu’à ce jour, on dénombre 09 morts dont deux (02) policiers et une fille du leader du mouvement religieux «Azaël Awouignan». Mesmin Kpodékon, pasteur de ladite secte religieuse est désormais dans les filets de la police républicaine ainsi que certains de ses disciples.
Les enquêtes judiciaires sont en cours pour situer les responsabilités et les forces de l’ordre sont toujours sur les lieux pour la sécurité des personnes et des biens.
À l’origine de ces affrontements, les fidèles du mouvement religieux «Azaël Awouignan» ont annoncé la fin du monde.
Dans la logique de cette prophétie apocalyptique, ils accaparent des cultures appartenant aux agriculteurs dans les champs. La dernière victime est une femme enceinte qui a porté plainte au Commissariat, a indiqué la police. C’est l’interpellation des mis en cause qui a dégénéré une altercation violente au siège du mouvement religieux «Azaël Awouignan» dans une ferme près de l’Arrondissement de Monkpa.
Des recoupements faits sur cette Église, on retient qu’il s’agit d’une secte religieuse installée à Savalou entre les années 2014 et 2015. Au sein de cette confession religieuse, il est interdit la coupure et le tressage des cheveux.