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Bénin – Libération des opposants ? Séverin Quenum répond à la demande de Boni Yayi

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Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 25 octobre 2021, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a donné des justifications sur le maintien des poursuites judiciaires contres les opposants malgré la demande de Boni Yayi formulée à président Patrice Talon.

Le président Patrice Talon et son prédécesseur Boni Yayi ont échangé au palais de la Marina à Cotonou le mercredi 19 septembre 2021. À l’occasion de ce tête-à-tête entre les deux personnalités, l’ancien président Boni Yayi a formulé des demandes à Patrice Taon, dont la libération des opposants incarcérés tels que l’universitaire Joël Aïvo, les ex-ministres Reckya Madougou et Alexandre Hountondji et l’ex-DG SOGEMA Joseph Tamégnon, entre autres.

Malgré les requêtes de Boni Yayi, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) continue de poursuivre les procès d’opposants interpellés lors de la dernière présidentielle. Le ministre de la justice et de la législation est monté au créneau pour justifier le maintient des poursuites judiciaires contre les opposants emprisonnés.

Il ne s’agit que d’une requête

Pour Séverin Quenum, la responsabilité incombe au chef de l’État, Patrice Talon de donner les suites de cette demandé formulé par Boni Yayi. « Vous avez bien fait de dire que c’est la requête du président Boni Yayi. Il ne s’agit que d’une requête et le président Boni Yayi a bien fait de préciser qu’il a soumis sa requête et qu’il appartient au président de la République d’y donner les suites qui conviennent » a expliqué le ministre de la justice.

À en croire le ministre garde des sceaux, le pouvoir de décision revient au chef de l’État, mais la justice poursuit ses œuvres pour le moment. « Mais en attendant, l’œuvre judiciaire doit s’accomplir parce que nous sommes en présence d’infraction », a-t-il insisté. Pour le ministre de la justice « le devoir de la justice, c’est de réprimer toutes les fois qu’il y a des infractions et surtout en cette matière où c’est devenu récurent ».

Séverin Quenum précise que la justice est dans son rôle et seul le chef de l’État à la capacité de pouvoir se prononcer sur la libération des opposants. « Il faut laisser l’œuvre judiciaire se fait et également laisser le pouvoir au président de la République de se prononcer ou d’exercer tous les pouvoirs que lui confèrent la Constitution », a-t-il insisté.

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