L’épineuse question de la transhumance politique est l’une des sujets abordés par le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji lors du point de presse animé à Cotonou le vendredi 23 septembre 2022. Le secrétaire général adjoint du gouvernement a indiqué qu’elle n’éprouve pas la réforme du système partisan.
À quelques mois des législatives de janvier 2023, l’actualité nationale est secouée non seulement par des démissions tous azimuts d’un parti à un autre, mais aussi par la rupture des accords politiques entre des partis qui étaient soudés. Si ce ne sont des membres du Bloc républicain (BR) qui quittent cette formation politique pour rejoindre l’Union progressiste le Renouveau (UPR), ce sont des membres des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) qui démissionnent pour rallier au Bloc Républicain.
Mais cette transhumance politique qui dicte sa loi en cette veille des législatives, intervient au lendemain de la réforme du système partisan censé assainir le paysage politique national. Selon le porte-parole du gouvernement, ces mouvements d’acteurs politiques n’éprouvent pas la réforme du système partisan mise en œuvre par le pouvoir en place. « Les démissions qui s’observent d’un parti à un autre ne mettent pas en péril la réforme du système partisan », a indiqué Wilfried Léandre Houngbédji.
À l’en croire, la réforme du système partisan n’avait pas pour objectif de mettre fin à la transhumance politique. Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, « il faut noter que ce que nous appelons communément transhumance politique est une problématique qui pourrait peut-être demain trouver d’autres solutions ».
