Bénin: le roi du zinli, Alèkpéhanhou convertit à l’Islam? Sa photo qui lance la polémique
L’artiste béninois de la musique traditionnel Michel Loukou s’est converti à l’Islam.
En plein jeûne de Ramadan, TRIOMPHE MAG apprend que Loukou Michel, roi du zinli rénové, Alèkpéhanhou est devenu musulman.
L’information a été donnée par le tradithérapeute et visionnaire béninois Cyriaque Stanislas Yehoume dit Rabbi Tan.
“Le Chef d’arrondissement de Sèhoun, Michel LOUKOU, alias Alekpehanhou se convertit à l’islam et devient MOHAMED. Est-ce une perte pour la Religion Endogène ?”, peut-on lire sur sa page Facebook.
A noter que la conversion à l’islam est l’adoption des croyances et des rites musulmans. Sur un plan formel, cette conversion s’effectue en récitant avec sincérité la profession de foi musulmane, la chahada (en arabe : ٱلشَّهَادَة aš-šahāda) ou double attestation, de l’unicité de Dieu et de la mission prophétique de Mahomet.
Qui est Alèkpéhanhou?
Né en 1957 d’un père griot et chanteur du roi Aho, Loukou Michel, le roi du Zinli rénové, a commencé les classes en 1965 grâce à l’initiative des missionnaires.
Ayant une facilité à assimiler les cours, il a rapidement pris goût aux études. Du CI au CE1 à Lèlè, il commence en 1968 le CE2 à l’école catholique paroisse Bon Pasteur d’Adandokpodji et décroche son CEPE à la Mission catholique de Houndjroto à Saint Pierre et Paul.
Après l’obtention de son BEPC, il commence en 1980 le métier d’instituteur afin de combler le vide laissé par la mort de son père.
Né d’un père chanteur, son enfance est baignée dans la chanson. A partir de 1980, l’aventure du rythme Zinli commença avec de grandes inspirations.
En 1982, à l’Ecole Normale d’Instituteur de l’Atlantique (ENIA) dans le cadre des activités coopératives, il demanda aux autorités de l’établissement la permission de chanter.
Il devient ainsi le chanteur de Zinli de cette école située à Gbégamey. Après une très bonne prestation, il recevra le soutien et l’encouragement de ses camarades. Pendant les deux ans de jeune instituteur révolutionnaire à Gbèzounmè, un coin au-delà de Ouidah, il fonda son groupe.
Son premier album était sorti en 1986 avec six chansons.
‘’Si j’avais abordé une autre corporation autre que celle d’instituteur, si j’étais devenu docteur en quelque chose, me verriez-vous exécuter le rythme par rapport auquel vous me connaissez ? Qu’est ce que j’aurais pu gagner dans l’enseignement si je continuais, et que je n’ai pas réalisé aujourd’hui, à cette étape de ma vie?”
Alèkpéhanhou au micro d’Evènement Précis
L’artiste, le baobab, l’éminent chanteur Alèkpéhanhou fait la fierté du pays, il a vendu le rythme Zinli même hors des frontières nationales.
Cet grand homme qui joue très bien son rôle d’éveilleur de conscience, un éclaireur a chanté en proposant des solutions aux problèmes politiques, économiques, culturels, historiques, sociaux, familiaux, environnementaux.