Pour juguler la cherté de la vie, le gouvernement du président Patrice Talon a annoncé la création des magasins de cession des intrants vivriers dans toutes les 77 communes du pays.
Le gouvernement béninois renforce les mesures d’atténuations pour enrayer la vie chère en créant des magasins de cession d’intrants vivriers dans les 77 communes du Bénin. Cette décision a été prise en conseil des ministres ce mercredi dans le but de contrer la crise alimentaire qui secoue le pays.
Après le compte rendu de la tournée d’explication, le Conseil a instruit le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané aux fins de prendre les mesures appropriées, en collaboration avec le ministre de l’Industrie et du Commerce et le ministre chargé de la Décentralisation.
Selon le Conseil, les ministres concernés seront chargés de mutualiser les ressources des Directions départementales en vue d’une intensification des contrôles de prix et l’application des mesures répressives conformément à la loi. Dans le même registre, le Conseil a instruit le ministre de l’Industrie et du Commerce, en collaboration avec le ministre de l’Économie et des Finances, aux fins de fixer par arrêté, le plafonnement du prix de vente au détail de la farine de blé au consommateur final, sur toute l’étendue du territoire national.
À souligner que face à la cherté de la vie, la suppression de l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (ONASA) qui avait joué un rôle prépondérant sous le régime du président Boni Yayi a été plusieurs fois évoquée. Certaines opinions ont regretté la disparition de cette initiative qui aurait pu, selon elles, éviter au pays cette conjoncture économique.
Mais, on comprend que le régime de la rupture a pris l’option de la réinventer sous une autre forme pour lutter contre la vie chère qui suscite des cris de détresse dans le pays.
