Le dimanche 29 Janvier, le Bénin a été frappé par un drame. Un accident mortel survenu à Dassa-Zoumè a fait une vingtaine de personnes décédées et plusieurs blessés. Bien que le gouvernement s’est montré assez prompt à travers plusieurs mesures, il est reproché au chef de l’Etat de n’avoir pas présenté ses condoléances aux familles éplorées. Un faux procès selon Léandre Wilfried Houngbédji qui a démontré que le président de la République s’est bien prononcé sur le drame.
Plus d’une semaine après l’accident mortel de Dassa-Zoumè, le président Patrice Talon ne s’est prononcé sur le drame ne serait ce que pour présenter ses condoléances aux proches des victimes ou se rendre dans les centres de santé au chevet des blessés de l’accident. Face à ce procès fait au chef de l’Etat, le porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji à la faveur de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias a réagi.
Pour le secrétaire général adjoint du gouvernement, il y a un « Mais à la question de savoir pourquoi le chef de l’Etat n’a toujours pas réagi. Wilfried Léandre Houngbédji a, dans un faux-fuyant, laissé entendre qu’il y a « « mille manières de prendre la parole ».
Déjà le soir du drame, justifie Wilfried Léandre Houngbédji, le chef de l’Etat a dépêché des ministres sur le terrain. Cette démarche selon le porte parole du gouvernement est déjà en soi, une réaction. Mieux, poursuit-il, « plusieurs dispositions ont été prises par le ministère de la Santé, le ministère de l’Economie et des finances, parce que quelqu’un a bien instruit, pour que tous les soins prodigués aux rescapés sans qu’ils aient ou que leurs familles aient à débourser le moindre centime. C’est autant de manières pour le chef de l’Etat de prendre la parole« , a fait savoir le SGAPPG.
Pour convaincre, les béninois, que le président Patrice Talon a été percutant dans sa prise de parole après le drame de Dassa-Zoumè, l’ancien journaliste a fait savoir que depuis 2016, c’est la première fois en tout cas sous le règne de l’actuel locataire de la Marina qu’on observe une minute de silence lors du conseil des ministres. « Je pense que c’est autant de façon éloquente pour le président de la République de prendre la parole« , a soutenu le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement.