Au Bénin, la responsable d’une tontine Whatsapp risque la prison. Elle a été convoquée au tribunal par une débitrice et est poursuivie sans mandat de dépôt.
Au Bénin, une nouvelle pratique de tontine a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, en l’occurrence WhatsApp. C’est la tontine WhatsApp dont l’une des responsables a été convoquée au tribunal de Cotonou. Selon les informations, la plaignante est une débitrice qui s’oppose aux méthodes peu orthodoxes utilisées par la responsable du groupe pour récupérer sa part de la cotisation.
La débitrice accuse la responsable de harcèlement par le biais d’une communication électronique. Mieux, elle lui reproche d’avoir publié sa photo en statut avec des commentaires qui auraient porté atteinte à son honneur parce qu’elle n’aurait pas payé sa part de la cotisation dans le temps. Selon Frissons radio, la responsable est poursuivie sans mandat de dépôt. Son procès est prévu pour le 23 novembre 2021.
Jusqu’à deux ans de prison
Au Bénin, le harcèlement par le biais d’une communication électronique est une infraction prévue et punie par le code du numérique en son article 550. A ce titre, la responsable de cette tontine Whatsapp risque d’un (01) mois à deux (02) ans de prison et une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, selon la qualification qui sera donnée aux faits.
La tontine Whatsapp est un système d’épargne collective sous la forme d’associations d’épargnants qui opèrent dans un même secteur d’activités. Mais surtout se connaissent physiquement. La Tontine via WhatsApp est particulière. Il est fondamentalement basé sur la confiance entre des personnes qui ne se connaissent pas.
Tu mets ta mise, et tu croises les doigts en attendant que les invités après toi fassent de même. Inévitablement, le moment arrive où certains participants ne jouent pas le jeu. Les derniers “invités” qui on misé et rien reçu sont les dindons de la farce.