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Bénin – Falsification d’ordre de mise en liberté : voici la déposition du faux juge du tribunal de Cotonou à la Criet

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La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) a renvoyé au 02 juin prochain le procès de l’affaire dite « Ordre de mise en liberté » qui aurait été falsifié par un ancien secrétaire du Tribunal de Cotonou. La décision est intervenue après la présentation du prévenu et son coaccusé à ladite instance judiciaire ce jeudi 05 mai 2022.

Le procès d’un ancien secrétaire du tribunal de Cotonou et de son coaccusé s’est ouvert à la Criet ce jeudi. L’ex-secrétaire est poursuivi pour abus de fonction et l’autre prévenu, pour complicité d’abus de fonction. Il s’agit d’une affaire de remise en liberté.

En effet, l’ancien agent du tribunal de Cotonou aurait reçu de l’argent de la part de son coaccusé pour falsifier un ordre de mise en liberté. Cet ordre allait rendre la liberté à la femme du coaccusé, condamnée à 12 mois de prison. Il devrait commettre son forfait après appel de la condamnation.

Seulement, il n’y a pas eu d’appel. Le coaccusé aurait donc réclamé l’argent versé au principal accusé qu’il dit ne pas connaître lors de son audition. Il aurait remis l’argent à l’ex-secrétaire du tribunal de Cotonou par le biais d’une femme nommée Esther.

Selon les informations, le principal mis en cause avait gardé du rôle d’audience, un document qui comportait des informations sensibles sur les ordres de mise en liberté. C’est ce qu’a indiqué le président de céans lors du procès.

Mais, l’ex-agent du tribunal de Cotonou s’est défendu à la barre. Dans sa déposition, il dit avoir reçu l’ordre de remplir deux différents ordres de mise en liberté dont chacun portait les noms et prénoms d’une personne. Après l’avoir fait, il s’est rendu à la salle d’audience pour voir le greffier afin qu’il appose sa signature sur les documents.

Renvoi du procès après les débats

Mais son supérieur lui a fait remarquer qu’il avait manqué de mettre un prénom, lui demandant de l’ajouter très rapidement. Ce qu’il dit avoir fait. Mais puisqu’il sonnait 14 heures et que le greffier était toujours occupé, il dit avoir pris une pause déjeuner, laissant dans son bureau, une enveloppe contenant les ordres de mise en liberté.

De retour vers 17 heures, il dit s’être rendu dans le bureau du greffier pour lui déposer l’enveloppe sans vérifier les documents, avant de quitter le tribunal pour sa maison. Il n’était qu’à quelques encablures du service quand il reçut un appel du greffier et de l’un des substituts. Ceux-ci lui demandaient de retourner les voir.

Une fois dans le bureau du substitut, il dit avoir été surpris de constater qu’il y avait sur l’un des ordres de mise en liberté un prénom supplémentaire, celui de la femme de son coaccusé, condamné à 12 mois de prison. Après les débats, la juridiction spéciale (Criet) a renvoyé au 02 juin 2022, le procès de cette affaire.

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