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Bénin – Eloi Dogo Brûlé Vif : la Cour saisie d’un recours contre des policiers

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Trois (03) citoyens béninois ont formulé un recours à la Cour Constitutionnelle contre plusieurs Commissariats de police de la ville de Parakou pour leur silence dans « l’affaire Eloi Dogo », l’étudiant victime de la vindicte populaire dans le septentrion dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021.

Au Bénin, trois citoyens demandent justice pour l’étudiant brûlé vif par une foule surexcitée à Parakou. Il s’agit de L.A.A., R.Z., et M.H., qui ont adressé un recours devant la Cour constitutionnelle pour l’inaction des Commissariats de la ville de Parakou, dans l’affaire meurtrière qui a conduit l’étudiant Eloi Dogo à rendre l’âme.

Dans leur recours, les trois citoyens affirment qu’après le drame, les images et les vidéos qui ont été publiées montrent la présence des « policiers à côté du jeune Eloi Dogo impuissant et attendant être victime de la justice à feu, de l’allumette ». Les requérants estiment que la police aurait failli à sa mission de « gardien du maintien de l’ordre et de sécurité des personnes et des biens ».

Pour les trois citoyens béninois, cet acte posé par la police est en violation de l’article 8 de la constitution du 11 décembre 1990 qui consacre « la sacralité et l’inviolabilité de la personne humaine ».

Ils justifient leur position en ajoutant dans leur recours que l’article 35 de la même Constitution « dispose en d’autres termes que tout agent de l’État qui doit agir avec probité dans le respect du bien public et de l’intérêt général et qu’en agissant tel qu’ils l’ont fait, les autorités policières de la ville ont choisi transgresser cette disposition ».

Les trois plaignants ont aussi évoqué dans leur requête les articles 4 et 5 de la charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples qui affirment que « la personne humaine est inviolable ».

En se basant sur les articles susmentionnés, les trois citoyens béninois demandent à haute juridiction du Bénin, présidée par Joseph Djogbenou de « dire et juger que les autorités policières de la ville de Parakou ont violé la constitution et la charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».

Confondu à un braqueur, Éloi Dogo, étudiant à l’université de Parakou a été tué par une population en furie qui ne lui a pas donné le temps de pouvoir s’expliquer au moment des faits. Le drame s’est produit dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2021 au quartier Gbira, dans le 3ème arrondissement de Parakou.

Dans cette même affaire, la police républicaine a ouvert une enquête qui a permis l’interpellation de six (06) personnes. Présentés au procureur de la République, les mis en cause ont été par suite déposés à la maison d’arrêt de Parakou où ils séjournent depuis plusieurs semaines.

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