Dans le cadre de l’enquête sur la vindicte populaire dont a été victime l’étudiant Eloi Dogo à Parakou, des têtes ont commencé par tomber. Triomphe Mag apprend de source sûre qu’un chef quartier et un conducteur de taxi moto (Zém) ont été arrêtés et déposés en prison.
“Nul n’a le droit de se rendre justice”, cette règle qui protège à la fois l’ordre juridique, la fonction judiciaire et l’individu lui-même, qui ne doit pas se trouver exposé aux entreprises d’un justicier privé sera prise en compte par la justice béninoise dans l’affaire de l’étudiant Eloi Dogo, confondu à un malfrat et brulé vif à Parakou.
ET déjà, selon Fraternité FM, le chef du quartier Gbira et un conducteur de taxi moto ont été arrêtés le vendredi 29 octobre par la police à Parakou. Ils ont été écoutés par le procureur puis placer en détention pour la suite de l’enquête.
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Indignations et réclamation de justice
Brûlé vif par une foule dans la nuit du mercredi 20 octobre à Parakou, Eloi Dogo étudiant en troisième année et âgé de 22 ans ne serait pas un présumé braqueur. Selon les informations, les parents de la victime et ses proches dénoncent que Eloi Dogo a été tué injustement et innocemment par une multitude de population qui n’a pas donné le temps à la victime de pouvoir s’exprimer.
Eloi Dogo n’est même pas complice d’un tel présumé braquage perpétré à Parakou. Ses parents et plusieurs autres personnes réclament justice pour Eloi dont le décès a suscité de nombreuses indignations, colères et réactions sur les réseaux sociaux. La Fédération des Élèves et Etudiants du Département des Collines a également lancé une pétition.
La victime était aussi connue de part son travail pour s’épanouir. Il était vendeur d’essence frelatée avant de rejoindre tout dernièrement une structure de micro-finance dont il serait le chef d’agence.
