Un an après le drame de Dassa, les familles des victimes sont toujours en attente de la décision de justice. Les parents attendent toujours réparations et ont fait des demandes non moins négligeables au gouvernement.
Suite au tragique accident survenu à Dassa, les familles des victimes se sont mobilisées pour former l’Association des Parents Victimes d’Accidents de la Circulation (APVAC). Cette association a mis en place diverses initiatives visant à honorer la mémoire des défunts, telles que des prières dans les lieux de culte, des dépôts de gerbes, ainsi qu’une rencontre avec les autorités locales de Dassa. Issiaga Youla, membre actif de l’association, a partagé en détail les activités organisées.
“Les actions sont entre autres de puisuivre la procédure au tribunal, obtenir réparation, ériger une stèle en souvenir de nos chres parents. Au delà même de la condamnation, l’objectif est de faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise plus.
Au delà des actions judiciaires, nous sommes en train de faire en sorte de sensibiliser nos autoriés pour qu’il ait la mise en place d’une politique rééelle qui pourra permettre de réduire considérablement ces accidents de circulation”
Issiaga Youla
Selon le compte-rendu du Conseil des Ministres du 1er février 2023, le bus de la compagnie Baobab impliqué dans l’accident transportait 45 passagers. Les chiffres officiels ont déploré 20 décès, parmi lesquels 19 personnes ont été retrouvées calcinées, et 20 autres ont été grièvement brûlées.
Un an après cette tragédie, José Lino De Souza, ayant perdu trois membres de sa famille dans l’accident, exprime toujours une douleur vive et réclame justice pour les victimes.
“Dans ce drame, j’ai perdu une grande soeur directe, son époux, c’est à dire mon beau-frère et ma petite soeur directe. Sur le plan numérique, nous sommes les plus affectés par ce drame. J’ai des orphelins de père et de mère du côté de ma grande soeur et de ma petite soeur.
Même si certains sont déjà majeurs, il faut veiller à leur accompagnement pschologique et quelque fois financier. Ma situation est encore meilleure par rapport à d’autres parents de victimes qui sont dans le dénuement total. Il faut situer les responsabilités et si possible les réparations”
José Lino De Souza
Pour rappel, l’accident a malheureusement causé la perte de plus de 20 vies, ainsi que de nombreux blessés pris en charge au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) de Cotonou. A l’époque, la nature des blessures a rendu le processus d’identification des victimes complexe, plongeant les familles des défunts dans une attente douloureuse et prolongée.
