Le jeudi 2 février 2023, la Cour royale de Dassa-Zoumè a procédé une cérémonie de sacrifices sur les lieux de l’accident mortel du dimanche 29 janvier dernier.
En présence de Sa majesté Djafou Afoman Egbakokou II, roi de Dassa-Zoumè, le 2ème adjoint au maire de Dassa-Zoumè Christian Gbezenou, le Directeur Départemental de la Santé (Dds) des Collines Olu-Segun Adjinda et bien d’autres, les dignitaires de culte endogène ont exorcisé le lieu où s’est produit l’incendie d’un bus de la compagnie Baobab Express qui a fait plus de 20 morts et des personnes calcinées à Dassa-Zoumè le dimanche 29 janvier, 2023.
Pour la circonstance, des invocations ont été faites afin de conjurer le mauvais sort et éviter d’éventuels cas de drame au Bénin en l’occurrence à Dassa-Zoumé.
Et après les sacrifices ? Quid du Tôfa?
Cette cérémonie de purification semble répondre à l’adage “le médecin après la mort”. Pour cause, la consultation divinatoire annuelle du Tofâ en décembre 2022, avait révélé que Sa-Tchè est le principal signe de l’année.
Ce signe selon les dignitaires annonce non seulement des opportunités pour une stabilité financière en 2023 mais aussi des évènements dramatiques notamment des maladies et accidents de circulation qui pourraient survenir du fait de l’action des ‘’forces du mal’’.
Pour éviter ces drame, et conjurer ces mauvais sorts des sacrifices ont été recommandés à travers le pays. Mais l’on se demande si ces cérémonies ont-elles été faites telles que recommandées par le Fâ.
