Au tribunal de première instance de première classe de Cotonou, une audience a eu lieu le mardi 7 novembre 2023 pour examiner le cas d’une promotrice de salon de massage chinoise et l’une de ses collaboratrices, également de nationalité chinoise. Elles sont poursuivies pour des accusations de proxénétisme et de prostitution à Cotonou.
Au cœur de la ville de Cotonou, un salon de massage a été le théâtre de pratiques illégales de proxénétisme et de prostitution. Une femme d’origine chinoise a été identifiée comme la principale accusée dans cette sordide affaire. Son mode opératoire consistait à recruter des femmes, confisquer leurs passeports et les contraindre à signer des documents de reconnaissance de dette portant sur des millions de francs CFA.
Lors du procès, qui s’est tenu récemment, la prévenue a nié les accusations portées contre elle. Cependant, selon les témoignages rendus à la barre, son implication ne fait aucun doute. Les victimes, absentes au tribunal ce jour-là, se trouveraient à l’étranger, en voyage.
Face à cette affaire grave, le juge a décidé de renvoyer le procès au 28 novembre 2023 pour permettre les observations du ministère public. La collaboratrice de la prévenue, également poursuivie mais n’ayant pas fait l’objet d’un mandat de dépôt, a également nié les faits qui lui sont reprochés.
Dans l’attente de la suite des procédures judiciaires, l’avocat de la propriétaire du salon de massage a fait une demande de mise en liberté provisoire. Cette requête sera examinée ultérieurement.
Le démantèlement de ce réseau de prostitution à Cotonou met en lumière les pratiques obscures qui sévissent parfois dans l’ombre. Il est essentiel que la justice mène une enquête approfondie pour rendre justice aux victimes et punir les responsables de ces actes répréhensibles.