Suite à la confirmation de sa condamnation par la cour d’appel de Cotonou, l’acteur politique Loth Houénou a annoncé son ralliement à la mouvance présidentielle. Depuis sa cellule, il a fait une déclaration dans laquelle il chante la gloire de Patrice Talon.
La Cour d’appel de Cotonou a décidé de maintenir le mandat de dépôt contre l’activiste et opposant Loth Houénou dans l’affaire qui l’oppose au Président Patrice Talon. Condamné à deux ans de prison, Loth Houénou sait désormais qu’il doit encore rester en prison pour purger sa peine.
L’opposition est dépourvu des moyens d’action
Dans une déclaration, Loth Houénou a évoqué son soutien aux actions du pouvoir en place. « Mon revirement à nouveau vers la mouvance présidentielle portée par le président Patrice Talon n’est pas lié à la décision de la cour d’appel. C’est une décision intime et concertée. Le PVR a donné naissance au creuset bonne relève pour accompagner les actions du gouvernement béninois et travailler pour la pérennisation des acquis de la Rupture», a-t-il tenté d’expliquer.
Pour Loth Houénou, l’opposition est dépourvu des moyens d’action et d’organisation. À l’en croire, l’idéal serait pour les forces de l’opposition qui voulaient participer à l’élection présidentielle d’avril 2021 de pouvoir se conformer aux textes en vigueur.
« J’avoue avoir été enfariné par une opposition non structurée, sans cahier de charge ni feuille de route. Quand vous acceptez d’aller à une élection présidentielle en duo vous devez disposer des parrains conformément aux textes et lois de la République » ,a laissé entendre Loth Houénou.
Deux ans d’emprisonnement et une amende de 200.000 Fcfa
L’ex activiste de l’opposition, Loth Houénou confie que le social au Bénin a connu une croissance durable grâce aux actions du pouvoir en place. « Aujourd’hui, le riche et le pauvre peuvent se faire soigner par le même médecin dans le même hôpital à travers ce que j’appelle le social de la masse », a-t-il a précisé dans sa déclaration.
Incarcéré depuis le 30 juin 2020, Loth Houenou est accusé de harcèlement sur la personne du Chef de l’État, par le biais des moyens électroniques. Détenu à la prison civile de Cotonou après donc son interpellation à Akassato dans la Commune d’Abomey Calavi, Loth Houenou, Président du PVR a été condamné le 10 novembre de la même année en première instance, à deux ans d’emprisonnement et une amende de 200.000 Fcfa.
