Bénin – Décès de la SE de la mairie de Bantè : l’INF saisit la justice, un appel à témoignages lancé
L’Institut National de la Femme (INF) a saisi la justice pour élucider le décès de la Secrétaire Exécutive de la Mairie de Bantè. Pour plus de preuve s dans cette affaire, un appel à témoignages, garantissant l’anonymat a été lancé.
L’Institut National de la Femme annonce des mesures suite au décès de la Secrétaire Exécutive de la Mairie de Bantè. Dans une déclaration relayée lors du journal télévisé de l’ORTB, la Présidente de l’Institut National de la Femme (INF) a annoncé que l’institution avait décidé de saisir la justice suite au décès de la Secrétaire Exécutive de la Mairie de Bantè. Conformément aux dispositions de l’INF, celle-ci peut s’auto-saisir de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme, y compris la violence physique, psychologique, économique, le harcèlement sexuel, le lévirat, les mutilations, et autres violations.
“L’Institut National de la Femme (INF) a décidé de saisir le Procureur de la République près la juridiction compétente pour ouvrir une enquête et faire la lumière sur ce dossier afin que toutes les responsabilités soient situées, que les infractions commises soient punies avec la dernière rigueur et que toutes autres procédures civiles ou de tout autre ordre soient engagées”, a-t-elle déclaré.
En outre, Huguette Bokpè Gnacadja a lancé un appel à témoignages, garantissant l’anonymat des plaignants, afin d’aider à la manifestation de la vérité, à la fois dans le dossier du décès de la SE de Bantè et dans les cas de harcèlement moral, sexuel ou de menaces déjà enregistrés.
Il convient de rappeler que la Secrétaire Exécutive (SE) de Bantè, Marie-Rose Mehinto Singbo, est décédée dans la matinée du jeudi 14 décembre 2023. Bien que certaines sources évoquent une maladie comme cause du décès, l’Institut National de la Femme reste déterminé à faire toute la lumière sur cette affaire.
L’Institut National de la Femme est une institution de la république dont la mission est d’œuvrer à la promotion de la femme aux plans politique, économique, social, juridique et culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée, et de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme.
