Un ancien militaire, radié depuis 2015, a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ce lundi. Il est accusé d’évasion après avoir été incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’État.
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D’après le ministère public, pendant son séjour à la prison civile de Cotonou, le prévenu aurait proféré des menaces d’évasion. Craignant les conséquences de ces menaces, l’administration pénitentiaire a décidé de le transférer vers la prison de Missérété. Le transfert a eu lieu le 23 octobre 2013, mais le lendemain matin, le détenu avait mystérieusement disparu de sa cellule, alors que les portes étaient toujours cadenassées.
Après des recherches intensives, le fugitif a finalement été arrêté par la police togolaise en novembre 2020, puis extradé vers le Bénin. Lors de son interrogatoire, le prévenu a expliqué qu’il s’était évadé pour échapper à une éventuelle exécution.
Lors de l’audience, le ministère public a requis une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme et une amende de 1 200 000 francs CFA à l’encontre de l’accusé. Le délibéré de ce procès est prévu pour le 4 décembre 2023.
Cette affaire met en évidence les défis auxquels les systèmes carcéraux sont confrontés en termes de sécurité et de gestion des détenus. Les autorités devront donc s’efforcer d’améliorer les protocoles de sécurité afin de prévenir de telles évasions à l’avenir.
