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Bénin : condamnée à 5 ans de prison, Godline Agbidinoukoun mise en liberté conditionnelle

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Godline Agbidinoukoun, ancienne présidente de la Fédération nationale des étudiants du Bénin peut désormais recouvrer sa liberté. Condamnée en juin 2019 à 5 ans de prison par la Criet, la jeune femme fait partie des 124 détenus mis en liberté sous condition.

Godline Agbidinoukoun est la première femme présidente de la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB). Son élection avait suscité des espoirs au lendemain mais elle n’a pas eu assez de temps pour montrer de quoi elle était capable.

Une affaire d’escroquerie

Quelques semaines après son élection, Godline Agbidinoukoun a été emportée par une rocambolesque affaire dont les contours ne sont pas vraiment élucidés. Elle fut arrêtée le 29 mai 2019 et jetée en prison pour son implication dans une affaire d’escroquerie. L’infraction est intitulée exercice illégale d’activité de collecte d’épargne.

Déposée en prison le 5 juin 2019, Godline Agbidinoukoun devrait recouver sa liberté le 5 juin 2025. Mais après 38 mois de prison, elle a bénéficié d’une liberté conditionnelle au même titre que 123 autres détenus dont Bernard Godonou Kikissagbé et Magloire Magloire Saizonou par arrêté n°087/MJL/DC/SGM/DAPG/SA/SGG22, du ministère de la justice et de la législation des droits de l’homme.

Une dette immense envers la couche estudiantine

En ce qui concerne les fais qui lui sont reprochés, Godline Agbidinoukoun ne sait pas si elle est coupable ou non : « Coupable ou non, je ne sais pas, la seule chose que je sais, c’est que la perfection n’est pas de ce monde et que j’ai le cœur en paix, convaincue de ce qu’a dit SENEQUE  » seul l’arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux car c’est dans cette lutte que ses racines, mises à l’épreuve, se fortifient », avait -t-elle déclaré dans une lettre adressée aux étudiants.

Pour ce qui est de l’arrêt brusque de ses engagements envers les étudiants, l’ancienne présidente de la FNEB estime avoir une dette envers la couche estudiantine. « J’ai une dette immense envers la couche estudiantine parce que je ne suis pas allée au bout de la mission qu’elle m’a confiée mais je voudrais vous dire que désormais cette dette est à vie, et je la paierai! », avait-t-elle promis le jeudi 23 janvier lors du renouvellement des instances du bureau exécutif national de la FNEB.

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