Dans une déclaration signée le 08 janvier 2022, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) par le biais de son secrétaire général, Nangnini Kassa Mampo a exprimé son mécontentement vis-à-vis de l’exécutif béninois. Pour lui, le nouveau Code général des Impôts version 2022 en vigueur supprime certains avantages des travailleurs.
Le nouveau Code général des impôts adopté par les députés à l’Assemblée nationale continue de faire couler d’encre et de salive. C’est le cas des partenaires sociaux, dont la CSTB qui n’est pas d’accord avec certaines dispositions fiscales contenues dans le nouveau Code général des Impôts.
L’organisation syndicale dénonce dans son communiqué la multitude de taxes imposées dans ce Code. « Après le vote de la loi des finances de 2022 et du nouveau code des impôts, les travailleurs salariés qui étaient déjà pressurés par la faim et la misère, constatent que leur situation sociale sera encore plus catastrophique avec la création de nouvelles taxes, l’augmentation de certains impôts et taxes et avec la suppression de certains avantages notamment l’abattement sur nombre d’enfants à charge dans le calcul de l’IPTS », peut-on lire dans le communiqué.
Une série de revendications à l’endroit du gouvernement
La CSTB fait savoir que « Cet avantage est désormais supprimé aux travailleurs salariés avec l’impôt de traitement sur salaire (ITS) prévu par le nouveau code des impôts. La CSTB dénonce la suppression de cet avantage par le gouvernement dont le porte-parole, Léandre Wilfried Houngbédji sans honte parle de suppression d’une injustice liée au genre ».
Secondo, la CSTB a aussi formulé une série de revendications à l’endroit du gouvernement. C’est le cas de l’augmentation des salaires annoncée par le pouvoir en place qui doit être selon le secrétaire général de la CSTB, une initiative à mettre en œuvre pour le bien-être des fonctionnaires du privé que du public.
« Les travailleurs réclamaient cette revalorisation depuis plusieurs années, vu le coût de vie insupportable. Ils espèrent vivement que le gouvernement fasse diligence pour que cette revalorisation intervienne le plus tôt possible et qu’elle soit surtout substantielle pour apporter un soulagement aux travailleurs du public comme du privé », a déclaré Nangnini Kassa Mampo. Il plaide pour que cette revalorisation salariale entre en vigueur à « compter du 1er janvier 2022 ».