Le préfet du département du Littoral, Alain Orounla, a été impliqué dans une violente altercation verbale avec une vendeuse du marché de Dantokpa à Cotonou lors d’une opération de libération des espaces publics.
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Il est visibement temps de ne plus rester silencieux au Bénin. Pour se faire entendre, une vendeuse affectée par l’opération de déguerpissement dans le plus grand marché d’Afrique de l’Ouest, Dantokpa, a confronté le préfet Alain Orounla.
“Ce que vous dites, c’est bien”, a-t-elle déclaré sans mâcher ses mots. Et la réponse du préfet ne s’est pas fait attendre. “Soyez respectueuse. Je n’étais pas obligé de m’arrêter et de vous écouter. Mais vous avez tort de réagir ainsi.”
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Pendant que le préfet Alain Orounla s’expliquait, la vendeuse a répliqué. “Parce que j’en ai marre”, a-t-elle lâché, le visage crispé et rempli de colère, exprimant ainsi son amertume.
Toujours fidèle à lui-même, l’autorité préfectorale a tenté de rappeler à l’ordre la dame en précisant qu’elle n’a aucun intérêt à nuire aux femmes du marché. “Et nous, n’en avons-nous pas assez ? Vous pensez que ma vie consiste à être derrière vous parce que vous êtes désorganisés ? Vous voulez continuer d’uriner dans les rues ? De venir cuisiner dans les rues ? Et vous dites que vous souffrez. Ce sont les seuls mots qui sortent de votre bouche. Mettez de l’ordre dans vos affaires et vous ne souffrirez plus.”
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Selon Alain Orounla, l’opération de déguerpissement des espaces publics n’est pas récente. “C’est la persévérance des rebelles qui fait que nous sommes constamment sur le terrain, alors que nous pourrions être occupés à d’autres tâches. Nous serons aussi persévérants que les rebelles jusqu’à ce que nous obtenions une tolérance zéro pour l’occupation illégale des trottoirs”, a-t-il expliqué.
