Près de 400 cheminots de BéniRail sont victimes d’un licenciement collectif depuis le mercredi 31 août 2022 sur les sites Cotonou, Bohicon et Parakou de l’ex OCBN, l’Organisation Commune Bénin Niger.
Encore des centaines de personnes envoyées en chômage au Bénin. Cette fois-ci, au moins 394 agent de Bénirail ont reçu les notifications de licenciement mercredi dernier. Selon Le potentiel, ce licenciement collectif répond à la résiliation conventionnelle des contrats de concession portant sur la ligne ferroviaire Benin-Niger entre Cotonou et Niamey le vendredi 22 juillet 2022 à Niamey au Niger en présence des délégations des deux pays.
Les raisons du licenciement
Ce partenariat entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de réalisation et d’exploitation d’une ligne ferroviaire à voie unique entre Cotonou et Niamey. En effet, pour y parvenir, le Bénin et le Niger ainsi que les sociétés du groupe Bolloré ont signé deux memoranda portant sur ledit projet. Malheureusement, lors de la réalisation dudit projet, les Contrats de Concession n’ont pas été exécutés en raisons des circonstances imprévues, en particulier d’ordre judiciaire et contentieux, obligeant les parties à cesser tous travaux relatifs à la construction de la ligne ferroviaire Bénin-Niger.
Le média renseigne que “les deux pays se sont donc accordés, avec le groupe Bolloré, pour convenir, de façon consensuelle, d’un protocole de résiliation dont la signature a été faite à la faveur d’une cérémonie fort simple mais riche en émotions fortes”. Cette résiliation met définitivement fin aux conventions de concession signées par les États du Bénin et du Niger avec Benirail infrastructures et Bénirail exploitation. C’est ce qui d’ailleurs justifie le licenciement de près de 400 agents liés au projet Bénirail.