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Bénin : Benjamin Hounkpatin justifie la loi sur la légalisation de l’avortement

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Suite à l’adoption du texte relative à l’interruption volontaire de grossesse au Bénin, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a tenu un point de presse pour justifier l’acte posé par les parlementaires notamment la loi portant légalisation de l’avortement.

Les députés béninois ont voté à l’unanimité dans la nuit de ce mercredi 20 octobre 2021, la loi N° 2021-12 relative à la modification de la loi N° 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, légalisant l’avortement au Bénin.

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a fait une sortie médiatique quelques heures après le vote de ladite loi pour avancer les raisons ayant poussé les députés à agir dans cette posture. Selon les dires de la première autorité sanitaire du Bénin, l’acte posé par les parlementaires s’inscrit dans une vision de préservation des vies. « L’acte qui est posé doit être perçu comme une mesure de santé publique dont l’unique objectif est de sauver des vies humaines » a-t-il expliqué.

Benjamin Hounkpatin estime que les interruptions volontaires de grossesses qui ne sont pas sécurisés au Bénin découlent de 20% selon les chiffres .C’est pourquoi, au regard des statistiques qui montrent que près de 200 femmes décèdent chaque année pour cause de complication de l’avortement, le pouvoir en place a émis l’idée de soumettre un texte aux députés pour recadrer les pratiques d’interruption volontaire de grossesse.

L’avortement demeure le dernier recours

L’objectif est de réduire les difficultés des femmes dans ce sens. « Cette mesure vient soulager les peines de nombreuses femmes qui, face à la détresse d’une grossesse non désirée, se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu par des pratiques d’interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées », a-t-il poursuivi.

L’adoption de cette nouvelle loi permet à la gestante de faire recours à l’avortement dans des conditions bien durables. Mais l’interruption volontaire de grossesse demeure le dernier recours, précise le ministre de la santé. Selon ses dires, le gouvernement s’engagera à poursuivre le travail sur le renforcement de la prévention des grossesses.

L’exécutif compte également poursuivre la sensibilisation sur l’éducation de base, les efforts de communication sur la sexualité, disponibilité et la promotion des services de contraception, la promotion de l’éducation sexuelle intégrée dans les collèges et les universités, les efforts pour la parenté responsable, a conclu le ministre de la santé.

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