Le Conseil des ministres de l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) a choisi la ministre béninoise de l’Économie Numérique, Aurélie Adam Souley Zoumarou pour conduire dorénavant les affaires dudit Conseil. C’était lors du 6ème session du Conseil des ministres de l’ESMT qui s’est tenue le vendredi 26 janvier dernier à Niamey au Niger.
Le Bénin assure désormais la présidence du Conseil des ministres de l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT). La ministre béninoise de l’Économie Numérique, Aurélie Adam Souley Zoumarou a pris la commande de cet organe suprême de décision de l’ESMT pour une durée de 2 ans.
Elle a pris le témoin des mains de Hassane Moussa Barazé, ministre nigérien de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information vendredi dernier à Niamey au Niger. Dans son intervention, la ministre béninoise, Aurélie Adam Zoumarou a indiqué que l’un « des principaux défis qui s’imposent à l’ESMT est celui de l’amélioration de la gouvernance en vue d’accroître sa performance ».
Dans l’atteinte de ses objectifs, l’ESMT doit selon la ministre renforcer les « ressources d’enseignements », faire la « promotion continue de l’excellence et la veille technologique pour assurer l’adéquation entre la formation et les besoins des entreprises ». Pour Aurélie Adam Zoumarou, ce sont autant de facteurs clés de succès sur lesquels il faudra insister. L’ESMT, doit continuer d’être un pionnier dans son domaine, a poursuivi la ministre béninoise de l’Économie Numérique.
Rappelons que l’instance était présidée par le Niger ces dernières années. Le Conseil des ministres de l’École supérieure multinationale des télécommunications a pour mission de fixer les grandes orientations de cette institution d’enseignement supérieur à caractère professionnel et universitaire dans le domaine du numérique de ses pays membres.
Lors des travaux à Niamey, l’instance a plaidé pour un renforcement de l’appui alloué à l’ESMT de Dakar et demandé aux pays membres qui sont en retard dans leurs cotisations, de s’acquitter de leur devoir envers l’école afin d’assurer son bon fonctionnement.
