Huit personnes dont des dignitaires du culte zangbéto et un chef village ont été déposés en prison pour avoir bastonné une veuve et son amant.
Le mardi 09 novembre 2021, 09 Personnes avaient été arrêtées Pour Bastonnade D’une Veuve Et Son Amant À Bopa dans le village de Ouassa-Kpodji (arrondissement de Possotomè). Ax dernières nouvelles, huit personnes séjournent à la prison de Lokossa depuis la semaine écoulée.
Après leur interpellation il y a quelques jours par le commissariat de Bopa, ils ont été placés en garde à vue au commissariat de Comè. Selon les 4vérités, les mis en cause ont été écoutés au même titre que l’amant et la femme qui est au cœur du dossier, par le Procureur de la république près le Tribunal de deuxième classe de Comè en début de semaine écoulée.
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Le média informe que le Procureur a ordonné la libération du jeune homme ainsi que de la femme et a décidé de placer sous mandat de dépôt huit personnes parmi lesquels le chef village de Ouassa Kpodji et le président du culte zangbéto de la localité.
Une Veuve Et Son Amant Ligotés Et Bastonnés
Une veuve et son amant ont été ligotés et lynchés à sang, pour avoir eu des rapports sexuels. Ls faits se sont déroulés au Village de Ouassa-Kpodji dans l’arrondissement de Possotomè et plusieurs auteurs de cette barbarrie sont arrêtés par la police Républicaine.
Selon les informations, une femme de soixante environ et un jeune de 40 ans ont été ligotés et sauvagement battus par la population, en l’occurrence par les adeptes de Zangbeto, ce matin à la place publique du village attenante à l’usine Sobebra.
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Il leur est reproché d’avoir eu des relations sexuelles, une relation amoureuse entre deux adultes pourtant consentants. Info au Zénith informe qu’il y a quelques jours, la veuve est allée nuitamment chez son fiancé, un jeune homme qui frise déjà la quarantaine. Une personne qui avait eu vent de cette idylle naissante, l’a suivi jusqu’à sa destination.
Une information qu’il ‘a pas tardé à filer aux adeptes de Zangbeto de la localité. Or, selon une tradition séculaire du village, les relations sexuelles extra-conjugales sont interdites. “Une femme originaire du milieu, qui a perdu son mari ou qui a divorcé d’avec son mari, n’a plus le droit d’avoir un amant ou de convoler en secondes noces avec un autre homme dans le village”, explique un témoin de la scène.
A genoux, le torse nu, au milieu d’une foule déchaînée et qui riait à gorge déployée
Pour lui, tout contrevenant à cette loi inique qui date de Mathusalem s’expose de ce fait à la colère des dignitaires, notables et têtes couronnées du village. Ainsi, ils sont convoqués sous l’arbre à palabres ou la paillote “les fautifs”.
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L’air contrit et avec une mine de chiens battus, ils étaient à genoux, le torse nu, au milieu d’une foule déchaînée et qui riait à gorge déployée. On pouvait voir sur leurs dos ensanglantés, les traces de chicotte et de lanière. La scène se passait dans une ambiance festive, à l’indifférence des badauds venus assister à ce spectacle désolant. Quelle ignominie”
Après le bastonnade, l’homme et la femme ont été sommés de payer une importante somme d’argent, de donner aux ”anciens” 4 bouteilles de Sodabi et de boissons sucrées avant d’être banni du village. La femme, la principale ”accusée” dans cette affaire selon le verdict des chefs de file de cette scène de torture, est interdite de parler avec quelqu’un, de sortir de chez elle si elle doit rester dans le village.
Il a été également interdit à toute personne d’acheter chez elle ou de lui vendre un article ou une marchandise de quelque nature que ce soit.