Après l’arrestation de plusieurs prostituées et leurs clients, le préfet du Littoral, Alain Orounla a annoncé la fermeture de toutes les maisons de tolérance.
Alain Orounla a justifié, ce mercredi 03 novembre 2021, l’opération d’interpellation des filles de joie lancée il y a quelques jours. Selon lui, cette traque sera bientôt soldée par la fermeture des maisons de tolérance. «Il n’est plus question de tolérer les maisons de tolérance à Cotonou », a lâché Alain Orounla sur Frissons Radio.
Le préfet du Littoral, Alain Orounla explique que l’ambition, c’est de décourager les réseaux de proxénétisme. « Nous entreprenons de faire fermer tous ces espaces qui polluent le département. Toutes ces maisons dès qu’elles sont répertoriées seront fermées », , a-t-il confié.
Malgré les critiques et les indignations sur les réseaux sociaux, l’autorité préfectorale ne compte pas baisser les bras. « La lutte continue jusqu’à ce que les adversaires signent la fin de cette activité », a-t-il promis.
Ancien nom donné aux maisons de prostitution, les maisons de tolérance étaient tolérées et réglementées par l’administration qui les considérait comme des commerces. Elles peuvent être aussi appeler : bordel, lupanar, maison close, maison publique.