VIH Sida, syphilis, chlamydia, hépatite : Que faire après un rapport s3xuel à risque ?
Pour faire l’amour sans risque de contracter une maladie sexuellement transmissible (MST), il est important d’avoir recours au préservatif ou que les deux partenaires aient, avant le rapport sexuel, effectué des tests pour vérifier qu’ils ne sont pas infectés.
Avoir un rapport sexuel à risque (préliminaires, caresses et pénétration) peut entraîner l’apparition d’infections sexuellement transmissibles (IST) comme le VIH, l’hépatite B ou la syphilis. Il est également possible de contracter une hépatite C. La conduite à tenir diffère selon la MST.
Pour le sida : si le rapport à risque date de moins de 48 heures, il est nécessaire de se rendre aux Urgences et de demander un traitement d’urgence contre le VIH appelé traitement post-exposition (TPE). Si ce n’est pas le cas, vous pouvez avoir recours au test ELISA (six semaines après le rapport sexuel), au test rapide d’orientation diagnostique TROD ou à un autotest (12 semaines après le rapport). Pour les deux derniers, les résultats sont obtenus à partir d’une goutte de sang.
Pour la syphilis : elle se caractérise par l’apparition d’un chancre (petite plaie indolore) sur les parties génitales deux à quatre semaines après la contamination. Dès les premiers signes, il est nécessaire de consulter un médecin pour faire une prise de sang.
Pour la chlamydia : le diagnostic se traduit par un recueil d’urine ou un prélèvement à l’entrée de l’urètre chez l’homme et un prélèvement à l’entrée du vagin pour la femme. Pour avoir accès à ces tests, il faut soit consulter un médecin soit se rendre dans un CeGIDD ou un centre de planification.
Pour l’hépatite B : un mois après le rapport sexuel, une prise de sang peut indiquer ou non une hépatite B dans l’organisme. À noter : il existe un vaccin contre le virus de l’hépatite B (VHB) pour se protéger de cette infection du foie.
Pour l’hépatite C : un mois après le rapport, une prise de sang permet de vérifier s’il y a une infection. Elle peut être prescrite par un médecin et remboursée à 100% par la Sécurité sociale ou gratuite dans un CeGIDD. Attention, le test peut être positif sans pour autant signifier que le patient est malade.
Il peut avoir été en contact du virus au cours de sa vie mais l’avoir déjà éliminé, soit naturellement soit à l’aide d’un traitement. Depuis 2016, des TROD sont disponibles pour l’hépatite C et donnent un résultat en 30 minutes. En cas de doute, n’hésitez à pas à en parler à un médecin.