Arrêté et placé en garde à vue depuis le 16 mai 2024, le commissaire Maxime Adjidowé a été déposé en prison pour une affaire de vol de pagne.
Le commissaire de Kompa, Maxime Adjidowé, est placé en détention préventive le mardi 21 mai 2024 pour sa gestion peu orthodoxe d’une affaire de vol de pagnes, rançonnements et abus de pouvoir. Après des jours de garde à vue, le commissaire Maxime Adjidowé a été présenté mardi 21 mai 2024 à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Au total, 4 fonctionnaires de la police républicaine ont été présentés au procureur Spécial de la Criet. À la barre, l’un des policiers est passé aux aveux en affirmant que le commissaire Maxime Adjidowé a effectivement pris de l’argent dans une procédure pour libérer les personnes placées en garde à vue dans l’affaire de vol de pagnes à Karimama.
En attendant leur jugement, le commissaire Maxime Adjidowé et un autre policier ont été placés sous mandat de dépôt. Deux (2) autres agents de police ont été remis en liberté pour bénéfice du doute. Ils seront fixés sur leur sort le 30 mai 2024.
Il est à noter que le commissaire Maxime Adjidowé a été placé sous mandat de dépôt pour trafic d’influence dans ce dossier de vol de pagnes. Les faits remontent à avril 2024 ; un jeune homme de 33 ans (décrit comme voleur) et une dame (décrite comme receleuse) interpellés dans une affaire de vol de pagnes et placés en garde à vue auraient été remis en liberté contre le paiement d’une somme d’argent.
Les parents de la supposée receleuse auraient payé une somme de 300.000 francs CFA au commissaire de Kompa Maxime Adjidowé pour obtenir la libération de cette dernière. Le jeune homme accusé de vol et placé en garde à vue du 15 au 17 avril 2024 a aussi été remis en liberté avec contrainte de se présenter tous les jeudis, comme si le commissariat était devenu un tribunal.
Selon Le Potentiel, la hiérarchie, encore moins le procureur, n’a pas été informée de l’affaire. Dans cette affaire, le commissaire Maxime Adjidowé n’a pas reconnu avoir pris de l’argent pour libérer les personnes placées en garde à vue.
